Passoire et écumoire de mes croyances à la main
Sur la trajectoire parsemée de la peur du lendemain
De là j’aperçois le reflet de la silhouette des ondes floues
Sur le genou d’un fou
Tripotant un clavier non QWERTY ni AZERTY
Climat non averti
Les gouttelettes de pluie sur les verres de mes lunettes solaires
Sur la plume d’un poète et sur son poème gravé dans le calcaire
Le temps où l’espérance dénuée de patience se colle à l’aimant
S’étend dans l’indifférence, s’étend dans le firmament
Sur l’écran, je vois l’humilité migrer vers le « se laisser humilier »
Je vois y défiler les valeurs nobles qui se font aimablement détourner
Quand dès le bas âge on apprend à croire en tout sauf en soi-même
Noirs ou blancs, athées ou croyants, on est tous les mêmes
Face au profit, le grand frère qui vaut moins devient le petit frère
Frères et sœurs se livrent la guerre, cousins et cousines perdent le repère
Par la magie et la folie du capital l’argent est vendu contre l’argent
Quand il s’agit des pays en développement
Le « ne pas choisir » ne figure parmi les choix
On ne peut que choisir ses menottes entre Euro, Dollar ou le Yuan chinois
Les produits les plus chers ne sont forcément pas de meilleure qualité mon frère
Dans bien des cas on ne fait que supporter les coûts de publicités ma sœur
Proprio des pharmacies et industries, proprio des labos
Proprio des télés et radios, proprio d’infos
Eh, continuez à créer le manque là où il y a l’abondance et étanchez vos egos
Des bêtises matin-midi et soir comme la prescription médicale
Le matin regarder une pub de la télé à la télé
Boucher les oreilles quand il s’agit des cris des opprimés
Siroter le champagne mêlé à leurs larmes, les désarmer
Contraindre la victime à prendre le complice en témoin
Dans ton bureau les preuves tu vas les photoshopper
Surprise visite au bout de la route
Où soufflent les vents alizés meilleurs compagnons de doute
Sur une arène de Cobalt où les egos se bousculent
Des apprentis sorciers autours essayent de calmer le jeu
Le coltan lui fait que l’enfant se consume à petit feu
Après travail chinois et Indiens dansent la rumba sur la guitare de Kalé
Européens, Russes et Américains ont tous optés pour le Sebene Congolais
Oui Olomidé sera la marque des batteries de voitures en 2030, année Cobalt
Le portrait de Tabu Ley sera sur des panneaux à l’entrée des grandes villes intelligentes
Entre-temps moi je bois l’Arabica, mon café préféré
Entre les méridiens Ararouna lui préfère s’envoler
Loin des vies piégées dans des vaccins et ses combats
Loin de comptes opaques avec la mention Ebola, Corona
Sur la trajectoire parsemée de la peur du lendemain
De là j’aperçois le reflet de la silhouette des ondes floues
Sur le genou d’un fou
Tripotant un clavier non QWERTY ni AZERTY
Climat non averti
Les gouttelettes de pluie sur les verres de mes lunettes solaires
Sur la plume d’un poète et sur son poème gravé dans le calcaire
Le temps où l’espérance dénuée de patience se colle à l’aimant
S’étend dans l’indifférence, s’étend dans le firmament
Sur l’écran, je vois l’humilité migrer vers le « se laisser humilier »
Je vois y défiler les valeurs nobles qui se font aimablement détourner
Quand dès le bas âge on apprend à croire en tout sauf en soi-même
Noirs ou blancs, athées ou croyants, on est tous les mêmes
Face au profit, le grand frère qui vaut moins devient le petit frère
Frères et sœurs se livrent la guerre, cousins et cousines perdent le repère
Par la magie et la folie du capital l’argent est vendu contre l’argent
Quand il s’agit des pays en développement
Le « ne pas choisir » ne figure parmi les choix
On ne peut que choisir ses menottes entre Euro, Dollar ou le Yuan chinois
Les produits les plus chers ne sont forcément pas de meilleure qualité mon frère
Dans bien des cas on ne fait que supporter les coûts de publicités ma sœur
Proprio des pharmacies et industries, proprio des labos
Proprio des télés et radios, proprio d’infos
Eh, continuez à créer le manque là où il y a l’abondance et étanchez vos egos
Des bêtises matin-midi et soir comme la prescription médicale
Le matin regarder une pub de la télé à la télé
Boucher les oreilles quand il s’agit des cris des opprimés
Siroter le champagne mêlé à leurs larmes, les désarmer
Contraindre la victime à prendre le complice en témoin
Dans ton bureau les preuves tu vas les photoshopper
Surprise visite au bout de la route
Où soufflent les vents alizés meilleurs compagnons de doute
Sur une arène de Cobalt où les egos se bousculent
Des apprentis sorciers autours essayent de calmer le jeu
Le coltan lui fait que l’enfant se consume à petit feu
Après travail chinois et Indiens dansent la rumba sur la guitare de Kalé
Européens, Russes et Américains ont tous optés pour le Sebene Congolais
Oui Olomidé sera la marque des batteries de voitures en 2030, année Cobalt
Le portrait de Tabu Ley sera sur des panneaux à l’entrée des grandes villes intelligentes
Entre-temps moi je bois l’Arabica, mon café préféré
Entre les méridiens Ararouna lui préfère s’envoler
Loin des vies piégées dans des vaccins et ses combats
Loin de comptes opaques avec la mention Ebola, Corona
( Ben Kamuntu )
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