[Couplet 1 : Keroué]
En seulement 3 minutes, ce à quoi tu penses doit être dit
Des fois l'soir, le froid nuance le ressenti de mes sens à l'air libre
Alerté par tout et rien, écoutez bien à quoi on sert
Si ce n'est balancer des couplets qui tapent à l'ancienne
Pas d'intérêt d'zoomer sur la case long terme, s'perdre
A trouver nos rêves échoués pour clôturer la parenthèse
Des idées font mal, c'est dur de cibler l'combat
L'espoir est rare, mérite le, évite de risquer ton âme, mon gars
Insensible aux effets d'mode, j'essaie d'mettre mon rap en avant
Les choix entre mes parents, mes potes se télescope
Et j'parle en sachant qu'la zik me prend d'court
Comme au cinéma, le film me transporte
Dans l'doute, j'prépare mon plan d'force
Le vent tourne, me cause de petites séquelles
J'veux pas faire la gueule au réveil
Quand les lumières de la ville s'éteignent
Mon texte passe trop vite, la liste des sujets s'agrandit
Comme l'impression que l'année prochaine j'aurai déjà 30 piges
On verra, j'fais semblant d'avancer, sans stress
J'encaisse, le temps d'faire des versets qui transpercent
L'assemblée gamberge, j'engraine ma pensée petit à petit
Peu de didactique dans mon parcours, avoue, j'ai la rime tactile
On est là, on pratique sans arrêt pour trouver chaque mot évident
Egos face à face, la loi des vases communicants
C'est simple, tous les 10 ans de nouveaux styles apparaissent
On s'applique sur la technique sans s'inventer d'vies parallèles
La sensation de chanceler, qu'mes jambes cèdent...
[Couplet 2 : Vidji]
La sensation de chanceler
Qu'mes jambes cèdent l'une après l'autre, j'vis
A sampler sans cesse, en clair, j'veux plus taffer, j'profite
De chaque occas' et reste conscient qu'à terme
Ce sera concentré, ça fait trop longtemps qu'la potion macère
Donc, comme d'hab', ça kicke, vu qu'y a rien à faire d'autre
Au loin, la berge, je sais qu'il faudra bien que j'traverse l'eau
C'est dingue comme les choses bougent
On s'doutait que tout allait cool mais tu t'goures
Tous ceux que tu croyais debout sont couchés
Le Rap, j'en oublierai presque d'y prendre du plaisir
Cause de rivalité, stop
Tes commentaires commencent à m'plaire, tu saisis ?
L'essentiel, c'est déjà ça, t'avais tout dans les mains
Donc n'essaie pas d'nous ressembler, avance avec ou sans pépin
Mais j'vous l'dirai plus tard, où j'vis
Y'a beaucoup d'soucis mais j'suis àl
Y'a foule d'inédits vu que l'inspi est une source inépuisable
J'connais l'refrain, trouve toi autre chose, pour toi y'a aucune place
Trouver des limites à mes propos, pourquoi pas de l'eau sur Mars
Un faux départ, j'ai laissé parler mon alter ego néfaste
J'dois faire de gros efforts si j'veux pas que l'avenir nous sépare
Détrôné par quiconque veut m'apprendre, disons que ça m'tente
De fermer le claque-merde du premier petit con de ta bande
Pas l'temps d'prendre des pincettes pour débroussailler la jungle
Toi et tes seufs être les seuls à penser qu'vous soyez à plaindre
M'atteindre ? T'encoures la sentence, la transe t'encourageant
Prend d'court, la chance tourne, avance, cours, tambour battant
[Couplet 3 : Heskis]
3 minutes pour décrire le vide, la monotonie d'chaque réveil
Et la sensation d'avoir une enclume sur le bide
J'assomme mon cerveau, j'dis
Qu j'en ai marre d'avoir l'impression d'nager
La brasse coulée dans un verre d'eau vide
Pourtant j'mincis l'trait, j'me cherche encore moi-même
Si tu pensais m'avoir cerné t'en es pas si prêt
Mon cœur est ainsi fait, le principe c'est
S'ouvrir pour mieux s'fermer, ça, à vrai dire j'en suis pas si fier
Finir par s'y faire, jamais
Celui qui m'soumettra n'est pas né
Comme celui qui pourra m'faire slamer
Ca Fait des années que j'taffe mes rimes, allez, passe-moi
La résine et mon stylo vite fait noircira les pages
Ma rétine capte un tas d'trucs, j'garde
En tête de faire de la musique et pas des calculs
Je m'écarte du rivage et pas d'un seul de mes principes
Car la victoire ici n'pouvait s'envisager qu'à
La condition d'rester calme, vif et prêt
J'me reconnais en rien à part mon putain d'peu-Ra, oui, c'est vrai
Écrire des rimes, tu crois qu'ça m'aide, là ? Le soir, défoncé
J'me couche sur du Rocca et m'lève sur du Redman
Un spliff en guise de bouée, les temps sont brumeux
J'cherche encore dans quel schéma
J'voudrais voir ma vie s'dérouler, vu le
Bordel environnant et la gueule du quotidien
J'promets à tous ceux qui m'épaulent de veiller sur eux
En seulement 3 minutes, ce à quoi tu penses doit être dit
Des fois l'soir, le froid nuance le ressenti de mes sens à l'air libre
Alerté par tout et rien, écoutez bien à quoi on sert
Si ce n'est balancer des couplets qui tapent à l'ancienne
Pas d'intérêt d'zoomer sur la case long terme, s'perdre
A trouver nos rêves échoués pour clôturer la parenthèse
Des idées font mal, c'est dur de cibler l'combat
L'espoir est rare, mérite le, évite de risquer ton âme, mon gars
Insensible aux effets d'mode, j'essaie d'mettre mon rap en avant
Les choix entre mes parents, mes potes se télescope
Et j'parle en sachant qu'la zik me prend d'court
Comme au cinéma, le film me transporte
Dans l'doute, j'prépare mon plan d'force
Le vent tourne, me cause de petites séquelles
J'veux pas faire la gueule au réveil
Quand les lumières de la ville s'éteignent
Mon texte passe trop vite, la liste des sujets s'agrandit
Comme l'impression que l'année prochaine j'aurai déjà 30 piges
On verra, j'fais semblant d'avancer, sans stress
J'encaisse, le temps d'faire des versets qui transpercent
L'assemblée gamberge, j'engraine ma pensée petit à petit
Peu de didactique dans mon parcours, avoue, j'ai la rime tactile
On est là, on pratique sans arrêt pour trouver chaque mot évident
Egos face à face, la loi des vases communicants
C'est simple, tous les 10 ans de nouveaux styles apparaissent
On s'applique sur la technique sans s'inventer d'vies parallèles
La sensation de chanceler, qu'mes jambes cèdent...
[Couplet 2 : Vidji]
La sensation de chanceler
Qu'mes jambes cèdent l'une après l'autre, j'vis
A sampler sans cesse, en clair, j'veux plus taffer, j'profite
De chaque occas' et reste conscient qu'à terme
Ce sera concentré, ça fait trop longtemps qu'la potion macère
Donc, comme d'hab', ça kicke, vu qu'y a rien à faire d'autre
Au loin, la berge, je sais qu'il faudra bien que j'traverse l'eau
C'est dingue comme les choses bougent
On s'doutait que tout allait cool mais tu t'goures
Tous ceux que tu croyais debout sont couchés
Le Rap, j'en oublierai presque d'y prendre du plaisir
Cause de rivalité, stop
Tes commentaires commencent à m'plaire, tu saisis ?
L'essentiel, c'est déjà ça, t'avais tout dans les mains
Donc n'essaie pas d'nous ressembler, avance avec ou sans pépin
Mais j'vous l'dirai plus tard, où j'vis
Y'a beaucoup d'soucis mais j'suis àl
Y'a foule d'inédits vu que l'inspi est une source inépuisable
J'connais l'refrain, trouve toi autre chose, pour toi y'a aucune place
Trouver des limites à mes propos, pourquoi pas de l'eau sur Mars
Un faux départ, j'ai laissé parler mon alter ego néfaste
J'dois faire de gros efforts si j'veux pas que l'avenir nous sépare
Détrôné par quiconque veut m'apprendre, disons que ça m'tente
De fermer le claque-merde du premier petit con de ta bande
Pas l'temps d'prendre des pincettes pour débroussailler la jungle
Toi et tes seufs être les seuls à penser qu'vous soyez à plaindre
M'atteindre ? T'encoures la sentence, la transe t'encourageant
Prend d'court, la chance tourne, avance, cours, tambour battant
[Couplet 3 : Heskis]
3 minutes pour décrire le vide, la monotonie d'chaque réveil
Et la sensation d'avoir une enclume sur le bide
J'assomme mon cerveau, j'dis
Qu j'en ai marre d'avoir l'impression d'nager
La brasse coulée dans un verre d'eau vide
Pourtant j'mincis l'trait, j'me cherche encore moi-même
Si tu pensais m'avoir cerné t'en es pas si prêt
Mon cœur est ainsi fait, le principe c'est
S'ouvrir pour mieux s'fermer, ça, à vrai dire j'en suis pas si fier
Finir par s'y faire, jamais
Celui qui m'soumettra n'est pas né
Comme celui qui pourra m'faire slamer
Ca Fait des années que j'taffe mes rimes, allez, passe-moi
La résine et mon stylo vite fait noircira les pages
Ma rétine capte un tas d'trucs, j'garde
En tête de faire de la musique et pas des calculs
Je m'écarte du rivage et pas d'un seul de mes principes
Car la victoire ici n'pouvait s'envisager qu'à
La condition d'rester calme, vif et prêt
J'me reconnais en rien à part mon putain d'peu-Ra, oui, c'est vrai
Écrire des rimes, tu crois qu'ça m'aide, là ? Le soir, défoncé
J'me couche sur du Rocca et m'lève sur du Redman
Un spliff en guise de bouée, les temps sont brumeux
J'cherche encore dans quel schéma
J'voudrais voir ma vie s'dérouler, vu le
Bordel environnant et la gueule du quotidien
J'promets à tous ceux qui m'épaulent de veiller sur eux
( Fixpen Sill )
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