Toi tu es partout et nulle part
Dans les bars, dans les hangars et dans les racontars
Le matin je vis des vibrations de ta voix
Je t’aperçois sur le trottoir et sur la balançoire
Mes journées les plus folles sont rimées par tes écrits
Le soir mes pensées sont bercées par tes emojis
Tu vis dans les flammes et dans les nuages
Dans le slang, dans l’argot et dans le dérapage
Tu vis dans les manuscrits, dans l’appétit de feuilleter des pages
Dans les prêches de mon imam dans la Cathédrale
Tu loges dans le chewing-gum attaché au banc des églises
Dans les langages appris et langues incomprises
Tu vis dans la gomme qui n’efface les écrits d’un stylo
Dans les larmes qui coulent à flot et ne se mélangent avec de l’eau
Eh iyeee
Eh iyeeee
Je te vois sur les pancartes et sur les toits
Sur les cartes et dans le reflet du miroir
Emporté par la vague ton instinct te fait voguer sur une liane
Tu défiles sur les lèvres d’une girafe perdue dans la savane
Sur une chemise froissée ton visage est plaqué
Sur une cravate mal nouée tes extases sont attachées
Tu te cramponnes sur des choses qui n’existent pas
Tu te fais du mal mais bizarrement tu n’arrêtes pas
Je te vois trotter autour de verres de soulards
Te poser sur les mains d’amoureux de jeux du hasard
Dans le mur à béton armé tu te frayes de passage
Pendant le temps de brouillard tu sais forcer l’atterrissage
Au temps d’amour comme de haine tu es là
En temps de paix, en temps de peines tu poursuis tes pas
Même quand l’allégeance est dégarnie
Même quand le silence se brise face au mépris
Je te suivrai partout dans l'univers
Quelle que soit la hauteur de la marée et ses périls
Je te suivrai partout même ma tête à l’envers
Là ou ton âme peut se lever et dormir
Je te suivrai sur une piste où ton âme danse et gémit
Dans ta tristesse, dans tes faiblesses, dans tes idées de génie
Ton chemin est devenu le mien le jour où nos regards se sont croisés
Chaque fois que tu tombes et tu trébuches comptes sur ma main pour te lever
Tu loges dans cette bouteille vide à un-demi
Dans les yeux d’un père qui bosse jour et nuit pour sa famille
Tu loges dans l’anneau d’un DJ, dans la passion du barman
Dans les rayons du soleil sur les macadams
Tu vis dans l’appétit de feuilleter des pages
Tu vis dans l’esprit de « ne jamais baisser les bras »
Tu vis à travers le son de la trompète de Fêla
Le courage de Rossy, Obadi et Luc Nkulula
Eh Iheee
Amour Poésie
Eh Iheeee
Slam pour la vie
Slam, slam, slam, slam pour la vie
Dans les bars, dans les hangars et dans les racontars
Le matin je vis des vibrations de ta voix
Je t’aperçois sur le trottoir et sur la balançoire
Mes journées les plus folles sont rimées par tes écrits
Le soir mes pensées sont bercées par tes emojis
Tu vis dans les flammes et dans les nuages
Dans le slang, dans l’argot et dans le dérapage
Tu vis dans les manuscrits, dans l’appétit de feuilleter des pages
Dans les prêches de mon imam dans la Cathédrale
Tu loges dans le chewing-gum attaché au banc des églises
Dans les langages appris et langues incomprises
Tu vis dans la gomme qui n’efface les écrits d’un stylo
Dans les larmes qui coulent à flot et ne se mélangent avec de l’eau
Eh iyeee
Eh iyeeee
Je te vois sur les pancartes et sur les toits
Sur les cartes et dans le reflet du miroir
Emporté par la vague ton instinct te fait voguer sur une liane
Tu défiles sur les lèvres d’une girafe perdue dans la savane
Sur une chemise froissée ton visage est plaqué
Sur une cravate mal nouée tes extases sont attachées
Tu te cramponnes sur des choses qui n’existent pas
Tu te fais du mal mais bizarrement tu n’arrêtes pas
Je te vois trotter autour de verres de soulards
Te poser sur les mains d’amoureux de jeux du hasard
Dans le mur à béton armé tu te frayes de passage
Pendant le temps de brouillard tu sais forcer l’atterrissage
Au temps d’amour comme de haine tu es là
En temps de paix, en temps de peines tu poursuis tes pas
Même quand l’allégeance est dégarnie
Même quand le silence se brise face au mépris
Je te suivrai partout dans l'univers
Quelle que soit la hauteur de la marée et ses périls
Je te suivrai partout même ma tête à l’envers
Là ou ton âme peut se lever et dormir
Je te suivrai sur une piste où ton âme danse et gémit
Dans ta tristesse, dans tes faiblesses, dans tes idées de génie
Ton chemin est devenu le mien le jour où nos regards se sont croisés
Chaque fois que tu tombes et tu trébuches comptes sur ma main pour te lever
Tu loges dans cette bouteille vide à un-demi
Dans les yeux d’un père qui bosse jour et nuit pour sa famille
Tu loges dans l’anneau d’un DJ, dans la passion du barman
Dans les rayons du soleil sur les macadams
Tu vis dans l’appétit de feuilleter des pages
Tu vis dans l’esprit de « ne jamais baisser les bras »
Tu vis à travers le son de la trompète de Fêla
Le courage de Rossy, Obadi et Luc Nkulula
Eh Iheee
Amour Poésie
Eh Iheeee
Slam pour la vie
Slam, slam, slam, slam pour la vie
( Ben Kamuntu )
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