[Paroles de "Aparzite vs. Neyah"]
[Round 1 : Neyah]
Pour ce battle, j'étais opé', j'vais pas faire dans l'détail
Pour le coup, c'est vraiment corsé, le gars a huit ans d'XP live
Moi, j'ai jamais fait d'scène mais, si j'sors le métal
J'coupe toutes les parties qui m'gênent, j'ai l'impression d'battle en face-cam, on reste calme
T'as huit ans d'expérience de plus, t'as pas l'niveau pour nos barz
J'ai no-show l'dernier RC Sud car j'ai tout gardé pour l'ROAR
C'est vrai qu'j'suis l'underdog mais, sur moi, on t'a mal avisé
J'ai aucun mal à viser
Comme ça, c'est lui l'boss ? J'suis ravi d'voir une pointure m'analyser
Mais suffit d'une punch et il dissimule ses bleus comme une voiture banalisée
J'ai pas d’temps à perdre, j’ai trop d'barz dans la tête
Oh putain, bordel de merde, on vient d'te signaler à l'oreillette que t'es dans la merde
Mais c'est normal, tu rappes comme ça : "Neyah, c'est pas un gangster, j'trouve qu'il abuse
J'arrive à vive allure et ma bite s'amuse
Ta meuf me branle jusqu'à c'que son cartilage s'use
Puis j'la transforme en chienne : ça, c'est un animag..."
Écrire comme ça, ça prend deux minutes, espèce de parodie
Contre Bramzo, j't'ai vu vanner sa cité, huit ans qu'j'te vois construire des blocs qui s'appauvrissent
On dit qu't'es un génie dans l'ironie, carrément pas
J'ai que des barz carrées, mens pas
Toi, tu fais des blagues, c'est parce qu'en France c'est assez rentable
Mais surtout parce que, vu c'corps et cette tête, faire de l'humour, bah t'avais pas vraiment l'choix
Tu peux faire barre sur barre, le contenu d'tes vers reste soft comme pendant la prohibition
J'suis d'une autre division
Tu vas finir raide comme...
Non, tu vas finir comme Red, ton pote qu'a disparu au bout d'deux éditions
Tu croyais qu'j'allais m'laisser faire ? Enterrer ta team, j'pourrais
J'sais même pas si c'est nécessaire, j'ai quand même cinq balles pour Red, c'est pas un forfait SFR
Ton double avec Monteur me désespère
Quand il écoute vos rounds, même FLR s'taille
Vous faites des blagues qui font d'la pub au FN
J'ai des barz qui font d'la pub au FN Herstal
Fuck tes fillers merdiques, si j'vois rouge, tu disparais : Obito
Viseur thermique, détection à haut niveau
Ça sent l'roussi, j'prends ta ceinture : Holly Holm
Sniper, tête à travers un mur : glory hole
Homie, profite, aussitôt, j'spit, t'es démasqué, tu perds ton souffle comme si t'avais omis l'Covid
J'sors l'AK... Contact, j'laisse tous les hôpitaux vides
J'arrête, j'vais finir au comico, oui, tu rappes comme CopyComic
Moins d'une mesure, ton flow est mort comme sur un monitoring
Mais, vas-y, apprends-moi l'métier, assume ton rôle de vétéran
Ramène les blagues à Montpellier, j'prends les armes comme à Téhéran
Zite, t'es dérangé, empile les crânes, j'en fais des rangées
J'laisse les bodies entre mes lignes, c'est l'retour d'la guerre des tranchées
Ta tête est tranchée, j'fais all in avec l'AK puis son corps se tord
C’est ironique : c'est moi qui brûle la carte, c'est toi qui sors le flop
[Round 1 : Aparzite]
"Julien a.k.a Neyah fait des barz", ok, j'me lance, le Zite te bute, ça va marquer
T'as dit à Lamanif que tu faisais pas preuve d'élégance : fils de pute, on a remarqué
Devant des gens, c'est ta première, ça doit être embêtant
Finie l'époque ou t'affrontais Lamanif et qu'tu pouvais t'branler en même temps
Tu vis chez ta daronne, des fois, elle te dit : "Fais des efforts, j'peux plus"
Pendant qu't'affrontais Parano, elle faisait la cuisine torse nu
Avec mes potes, on aime troller, c'est pour ça qu'nous trollons tant
Ta jument a d'l'endurance, elle reste au trot longtemps
Mais, là, tout d'suite, j'en ai déjà marre du clash, j'battle Neyah trop longtemps
Tu ressembles à un paysan, on dirait qu't'es né y a trop longtemps
J'suis un pilier d'bar, t'as un pilier d'barbe
Tu l'as laissé doubler d'volume et t'as crié : "Barz"
J'voyais qu'ça sur tes vidéos, c'est plus c'que c'était les outsiders
Un jour, t'as tout rasé et t'as fait tomber ton ghost writer
On en parlait avec ta meuf Deborah, celle qui porte des débardeurs
Elle baise hardement, on l'appelle "Deb' hardeur"
D'ailleurs, elle en peut plus d'ton délire de capuche, d'assassin, elle veut un barbare
Viens, on la prend à deux, ça fait barre/barre
Face au Zite, monsieur barz s'barre
J'arrive, double sens, double lance : ça, c'est barre/barre
Tu t'prends pour un assassin, tu fais aussi des gun barz : wow, badabim bim
Avec une 'teille, j'fais plus de grabuge, fuck ta capuche, Palpatine skills
Moi aussi, j'fais des doubles sens, des doubles, quadruples références, Aparzite kill
Joue pas les apollons, t'es pas Apollo, j'assassine Creed
Tu t'faisais baffer au lycée, tu t'la joues AC Odyssey, tu fous l'seum, gros
Tu fais l'fou dans l'arène, tu te rues seul, gros
Si on est des gladiateurs, moi, j'suis Russell Crowe
J'fais des prises de lutte quand j'nage dans la mouille de ta pute : wrestle crawl
[Round 2 : Neyah]
Pour certains comme moi, ce truc, c'est d'l'art ; d'autres comme lui veulent juste gole-ri' ; d'autres, c'est des compétiteurs
Mais j'aurai jamais pensé qu'vous transformeriez une ligue majeure en Montreux Comedy Club
Des blagues de mère, des blagues de sœur
Des blagues de père, des blagues de meuf : les mecs trouvent ça super
J'sais qu’c'est des p'tites blagues mais, quand même, pensez-y
Des extinctions d'lumière, des bruitages, des lanternes, des confettis
Entre nous, y a comme une barrière, vous crachez sur cet art sans qu’ça vous rémunère ?
Pour moi, c'est sur vos carrières que la régie aurait dû éteindre les lumières
J'peux plus voir ces faux riant à vos blagues gays, fuck votre "sale" à outrance
J'ai vu des folies en tout genre se propager pour détruire la culture comme l'agent orange
J'viens battle rap, j'te laisse le côté théâtral
J'fais déjà des schémas d'quatre barz, j'ai pas besoin d'hashtag
Une nouvelle génération débarque, on crache du napalm
Y'a qu’du haut niveau dans mon back comme si j'sortais d'Harvard
T'es pas d'taille, j'avais des opposants, il reste un amas d’cadavres comme à Bagdad
Gros recul quand l'arme crashe, on dirait qu'j'backdash
Toujours avec le métal à l'ancienne comme un pirate qui part à l'abordage
Quand la balle part, le silence règne comme quand t'essayes de faire crier Clara Morgane
Y a que des neuf dans mon équipe, on joue tous en attaque
Si t'as besoin d'parodier mon style, c'est parce que t'en as pas
Du moins, si : tu t'adaptes au public et, de ce truc, j'suis l'antithèse
T'as une tête à être broke : moi, j'dis ça sans finesse
Mais j'laisse les sous venir dans ma poche, j'ai pas besoin d'une antisèche
J'suis l'futur, j'peux tous les fumer dès demain comme si j'étais ambidextre
T'es pris d'vitesse, j'ai fait que des face-cam mais j'ai déjà tué des gens dans la pièce
Fuck un statut RC ; contre moi, y a pas d'happy end
J'suis un alien, pas l'choix, t’acquiesces
Parano, Lamanif, maintenant Aparzite : j'fais coucher toutes les têtes comme si on jouait à Qui est-ce ?
Personne ne trouve Lucas fort, te voir rapper m'inflige une grosse peine
Si tu rencontres un Métamorph, il se transforme en grosse merde
Je sais qu’c'est obscène mais observe, j'manie les instruments comme Bach, Vivaldi
Tout pour l'attaque : Icardi ; j’accélère jusqu’à la tachycardie
Tu penses échapper aux guns ? C'est une tactique à risques
Les douze vont t'coûter cher, comme les places V.I.P
[Round 2 : Aparzite]
T'as vécu en Thaïlande : là-bas, t'étais v'là l'gus, t'étais à l'aise
La plus belle meuf que t'as vu, c'était un mec
Dans ta tête, tu t'mets bien, pas d'abus, c'est impec'
Le premier sein qu't'as vu, c'était un pec'
Après, tu t’es dit : "En fait, les trans', ça passe grave
Enfin une meuf qui accepte la sodomie à chaque fois"
Coucher avec des trans', j'trouve pas ça bizarre mais c'est très gay
Mes barz, tout l'monde s’en souvient, comme Gignac et Trézéguet
J'avoue, t’as raison, ça mérite réflexion
Les couilles, la bite : t’as fait abstraction
D'temps en temps, vous inversez les rôles et t’es pas étonné
S'la prendre une fois par semaine, c’est un classique pour un supporter lyonnais
Ta daronne, ça fait un moment qu’elle a personne, j'déboule en mode nouvel amant top niveau
J'passe à travers les murs en mode glory hole et j’enlève sa toile d’araignée comme Juninho
T'es pourri, yo, tu t'ronges, mon cas t'frappe
Trop lent, tu plonges, j'envoie quatre frappes
À Lyon, vous avez Lopez, tu crois qu'ça pète ? Arrête, c'est dur
Vous avez l'seul Portugais qui galère avec les murs
Des années que j'vous fume, c'est interminable
Pour moi, t'es une chaussette, un tehr minable
J'te vois sur ma route, j'te termine àl
Puis j'passe la première comme un terminal
Pour toi, c'est la death, âme en péril, du coup
J'te coupe la tête décemment : péril du cou
J'parle à mon crew comme Eivor, laissons les morts, pillons
Les fans puristes du battle arrivent sur scène, grattent comme des morpions
T'es qu'un accident des codes, on t'laisse mort puis on
S'en bat les couilles de ta dégaine de surveillant, ce soir, t'es mort, pion
[Round 3 : Neyah]
On s’fout d'ta gueule quand on te montre du doigt
Mais, là, c'est heure que j’t'arrose
Première édition : t'étais dans la zone du ROAR
Deuxième édition : t'es dans Warzone
J’ai un gars qui t'attend devant cette porte pour t'mettre un tas d'plomb dans l'cœur
Puis c'est la même à chaque sortie, Rap Contenders
J'écris vite, faute de frappes dans mes textes
Toi, t'écris du vide, fautes de frappe dans tes textes
Tu reprends des lignes ; moi, j'ai pas l'temps, j'préfère
Remixer les miennes, attends, j'vais l’faire
Mes barz te conduisent au suicide, y aura l'Jack dans tes veines
Robot d'guerre, meilleure version à chaque sortie comme Jack dans Tekken
J'rentre dans l’arène en fournaise, j'te transforme en Néfertiti
C’est la première fois qu’on voit l'génie entouré : Manchester City
Qu'est-ce que t'espères ? Victime, pour toi, j'suis trop rapide
J’débarque chez L'Cartel, j'ai pas l'temps, Gatling, canon rotatif
Comme un MC québ' qui demande trop d'argent, j'vais laisser l'chrome avide
J'suis d'un autre calibre, dans chaque domaine, j't'éclate
Une balle dans les jambes, dans l'ventre, dans l'crâne, j’éteins la lumière à tous les étages
Au ROAR, j'fais une démolition, c’est pour ça qu'les niveaux s'détachent
Les deux guns bégayent en même temps, on dirait Lezko-PH
Tous les canons sont sciés, donc suffira d'une cartouche pour que ta tête s'disloque
J’laisse les rideaux déchirés quand tu vois l'feu naître sur l'court : c'est pas Alfred Hitchcock
T'as tellement l'air d'y croire, tu pèses à peine le poids d’mes notes
Si Esope est un demi-ROAR, à moi tout seul, j'suis deux Esope
T'as qu'deux méthodes : soit tu perds, soit tu l'ouvres comme contre Gaëtan, pas d'souci
J’ressors le douze, il reste qu'un pull-over rouge, il croit qu'c'est Christian Ranucci
Fuck Aparzite, on veut Nelson dans l'cypher, t'es pas légitime
J'prends un neuf, un douze, un cinquante, il est comme les nombres Mason, mais que signifient-ils ?
Te battre, c'est pas difficile ; des comme toi, y en a des millions sur la Terre
Tu t'es déguisé en princesse, j'ai pas d'opinion sur l'affaire
Mais, avec sa robe, il s'prenait pour Salma Hayek
Très bien, une nuit en enfer, il va danser avec un python sur la tête
Si on parle de battle rap en dehors du RC, ton nom n'est pas cité
Fuck ta ligue, j'viens d'leur montrer c'qu'est un générique de haute qualité
J'écoute pas leurs banalités ; sur un meurtre, on laisse pas d'review ; flow, barz, punch, on manie tout
Festival de Cannes, j’laisse la bitch en robe, fendue sur un tapis rouge
[Round 3 : Aparzite]
T'as une plume de malade, j'ai vu tes battles écrits
Tu forces tous les mots clés du battle rap et tu parles anglais pour tchi
Des battles à l'écrit, c'est incroyable, toi, t'as des trucs à m'apprendre
En Thaïlande, t'as pris des trucs par la fente
Aujourd'hui, tu fais des gun barz pour tous les campagnards qui font d'la lutte à la grange
Et, d'temps en temps, tu baises avec des gros Turcs, ouais, des Turcs à la viande
Va t'faire foutre, j't'attache, j't'arrache les boules
J'trash ta trachée, j'crache sur ta tronche et j'te cravache les genoux
Monsieur fait des gun barz, monsieur a l'écriture qui tue, oublie, jeune bitch, tu vas pas m'dépouille
Tu fais des battles à l'écrit : l'oreillette m'annonce qu'Oliver Twist s'en bat les couilles
T'es imbu d'toi-même, sans vouloir juger
T'as pas d'expérience, t'arrives avec le même cachet qu'moi : un vrai puriste aurait refusé
Premier battle de ta vie, on t'paye le trajet et une chambre d'hôtel
Au RC Espoir, j'ai dormi dans une Clio 2 avec cinq potes, nique ta mère, t'as pas d'vécu, t'as pas d'problème
J’ai du respect pour les vrais man qui sont montés sur scène
C’est pour toucher la tête d’un mec comme toi qu'c’est vers l'public que j'lance ma 'teille
Tu fais des gun barz mais tu pourras pas nous duper, gamin
Tu m'as dit qu't'avais jamais bu d’alcool, toi, t’es un gars bien
Tous ceux qu'ont déjà tenu la mort au bout d'la main
Savent qu'il faut au moins trois grammes pour avoir l'courage de faire cracher l'machin
Pour toi, c'est fini, p'tit gosse d'inceste
Arrête de parler d'gun, tu veux être crédible ? Porte une robe de princesse
[Round 1 : Neyah]
Pour ce battle, j'étais opé', j'vais pas faire dans l'détail
Pour le coup, c'est vraiment corsé, le gars a huit ans d'XP live
Moi, j'ai jamais fait d'scène mais, si j'sors le métal
J'coupe toutes les parties qui m'gênent, j'ai l'impression d'battle en face-cam, on reste calme
T'as huit ans d'expérience de plus, t'as pas l'niveau pour nos barz
J'ai no-show l'dernier RC Sud car j'ai tout gardé pour l'ROAR
C'est vrai qu'j'suis l'underdog mais, sur moi, on t'a mal avisé
J'ai aucun mal à viser
Comme ça, c'est lui l'boss ? J'suis ravi d'voir une pointure m'analyser
Mais suffit d'une punch et il dissimule ses bleus comme une voiture banalisée
J'ai pas d’temps à perdre, j’ai trop d'barz dans la tête
Oh putain, bordel de merde, on vient d'te signaler à l'oreillette que t'es dans la merde
Mais c'est normal, tu rappes comme ça : "Neyah, c'est pas un gangster, j'trouve qu'il abuse
J'arrive à vive allure et ma bite s'amuse
Ta meuf me branle jusqu'à c'que son cartilage s'use
Puis j'la transforme en chienne : ça, c'est un animag..."
Écrire comme ça, ça prend deux minutes, espèce de parodie
Contre Bramzo, j't'ai vu vanner sa cité, huit ans qu'j'te vois construire des blocs qui s'appauvrissent
On dit qu't'es un génie dans l'ironie, carrément pas
J'ai que des barz carrées, mens pas
Toi, tu fais des blagues, c'est parce qu'en France c'est assez rentable
Mais surtout parce que, vu c'corps et cette tête, faire de l'humour, bah t'avais pas vraiment l'choix
Tu peux faire barre sur barre, le contenu d'tes vers reste soft comme pendant la prohibition
J'suis d'une autre division
Tu vas finir raide comme...
Non, tu vas finir comme Red, ton pote qu'a disparu au bout d'deux éditions
Tu croyais qu'j'allais m'laisser faire ? Enterrer ta team, j'pourrais
J'sais même pas si c'est nécessaire, j'ai quand même cinq balles pour Red, c'est pas un forfait SFR
Ton double avec Monteur me désespère
Quand il écoute vos rounds, même FLR s'taille
Vous faites des blagues qui font d'la pub au FN
J'ai des barz qui font d'la pub au FN Herstal
Fuck tes fillers merdiques, si j'vois rouge, tu disparais : Obito
Viseur thermique, détection à haut niveau
Ça sent l'roussi, j'prends ta ceinture : Holly Holm
Sniper, tête à travers un mur : glory hole
Homie, profite, aussitôt, j'spit, t'es démasqué, tu perds ton souffle comme si t'avais omis l'Covid
J'sors l'AK... Contact, j'laisse tous les hôpitaux vides
J'arrête, j'vais finir au comico, oui, tu rappes comme CopyComic
Moins d'une mesure, ton flow est mort comme sur un monitoring
Mais, vas-y, apprends-moi l'métier, assume ton rôle de vétéran
Ramène les blagues à Montpellier, j'prends les armes comme à Téhéran
Zite, t'es dérangé, empile les crânes, j'en fais des rangées
J'laisse les bodies entre mes lignes, c'est l'retour d'la guerre des tranchées
Ta tête est tranchée, j'fais all in avec l'AK puis son corps se tord
C’est ironique : c'est moi qui brûle la carte, c'est toi qui sors le flop
[Round 1 : Aparzite]
"Julien a.k.a Neyah fait des barz", ok, j'me lance, le Zite te bute, ça va marquer
T'as dit à Lamanif que tu faisais pas preuve d'élégance : fils de pute, on a remarqué
Devant des gens, c'est ta première, ça doit être embêtant
Finie l'époque ou t'affrontais Lamanif et qu'tu pouvais t'branler en même temps
Tu vis chez ta daronne, des fois, elle te dit : "Fais des efforts, j'peux plus"
Pendant qu't'affrontais Parano, elle faisait la cuisine torse nu
Avec mes potes, on aime troller, c'est pour ça qu'nous trollons tant
Ta jument a d'l'endurance, elle reste au trot longtemps
Mais, là, tout d'suite, j'en ai déjà marre du clash, j'battle Neyah trop longtemps
Tu ressembles à un paysan, on dirait qu't'es né y a trop longtemps
J'suis un pilier d'bar, t'as un pilier d'barbe
Tu l'as laissé doubler d'volume et t'as crié : "Barz"
J'voyais qu'ça sur tes vidéos, c'est plus c'que c'était les outsiders
Un jour, t'as tout rasé et t'as fait tomber ton ghost writer
On en parlait avec ta meuf Deborah, celle qui porte des débardeurs
Elle baise hardement, on l'appelle "Deb' hardeur"
D'ailleurs, elle en peut plus d'ton délire de capuche, d'assassin, elle veut un barbare
Viens, on la prend à deux, ça fait barre/barre
Face au Zite, monsieur barz s'barre
J'arrive, double sens, double lance : ça, c'est barre/barre
Tu t'prends pour un assassin, tu fais aussi des gun barz : wow, badabim bim
Avec une 'teille, j'fais plus de grabuge, fuck ta capuche, Palpatine skills
Moi aussi, j'fais des doubles sens, des doubles, quadruples références, Aparzite kill
Joue pas les apollons, t'es pas Apollo, j'assassine Creed
Tu t'faisais baffer au lycée, tu t'la joues AC Odyssey, tu fous l'seum, gros
Tu fais l'fou dans l'arène, tu te rues seul, gros
Si on est des gladiateurs, moi, j'suis Russell Crowe
J'fais des prises de lutte quand j'nage dans la mouille de ta pute : wrestle crawl
[Round 2 : Neyah]
Pour certains comme moi, ce truc, c'est d'l'art ; d'autres comme lui veulent juste gole-ri' ; d'autres, c'est des compétiteurs
Mais j'aurai jamais pensé qu'vous transformeriez une ligue majeure en Montreux Comedy Club
Des blagues de mère, des blagues de sœur
Des blagues de père, des blagues de meuf : les mecs trouvent ça super
J'sais qu’c'est des p'tites blagues mais, quand même, pensez-y
Des extinctions d'lumière, des bruitages, des lanternes, des confettis
Entre nous, y a comme une barrière, vous crachez sur cet art sans qu’ça vous rémunère ?
Pour moi, c'est sur vos carrières que la régie aurait dû éteindre les lumières
J'peux plus voir ces faux riant à vos blagues gays, fuck votre "sale" à outrance
J'ai vu des folies en tout genre se propager pour détruire la culture comme l'agent orange
J'viens battle rap, j'te laisse le côté théâtral
J'fais déjà des schémas d'quatre barz, j'ai pas besoin d'hashtag
Une nouvelle génération débarque, on crache du napalm
Y'a qu’du haut niveau dans mon back comme si j'sortais d'Harvard
T'es pas d'taille, j'avais des opposants, il reste un amas d’cadavres comme à Bagdad
Gros recul quand l'arme crashe, on dirait qu'j'backdash
Toujours avec le métal à l'ancienne comme un pirate qui part à l'abordage
Quand la balle part, le silence règne comme quand t'essayes de faire crier Clara Morgane
Y a que des neuf dans mon équipe, on joue tous en attaque
Si t'as besoin d'parodier mon style, c'est parce que t'en as pas
Du moins, si : tu t'adaptes au public et, de ce truc, j'suis l'antithèse
T'as une tête à être broke : moi, j'dis ça sans finesse
Mais j'laisse les sous venir dans ma poche, j'ai pas besoin d'une antisèche
J'suis l'futur, j'peux tous les fumer dès demain comme si j'étais ambidextre
T'es pris d'vitesse, j'ai fait que des face-cam mais j'ai déjà tué des gens dans la pièce
Fuck un statut RC ; contre moi, y a pas d'happy end
J'suis un alien, pas l'choix, t’acquiesces
Parano, Lamanif, maintenant Aparzite : j'fais coucher toutes les têtes comme si on jouait à Qui est-ce ?
Personne ne trouve Lucas fort, te voir rapper m'inflige une grosse peine
Si tu rencontres un Métamorph, il se transforme en grosse merde
Je sais qu’c'est obscène mais observe, j'manie les instruments comme Bach, Vivaldi
Tout pour l'attaque : Icardi ; j’accélère jusqu’à la tachycardie
Tu penses échapper aux guns ? C'est une tactique à risques
Les douze vont t'coûter cher, comme les places V.I.P
[Round 2 : Aparzite]
T'as vécu en Thaïlande : là-bas, t'étais v'là l'gus, t'étais à l'aise
La plus belle meuf que t'as vu, c'était un mec
Dans ta tête, tu t'mets bien, pas d'abus, c'est impec'
Le premier sein qu't'as vu, c'était un pec'
Après, tu t’es dit : "En fait, les trans', ça passe grave
Enfin une meuf qui accepte la sodomie à chaque fois"
Coucher avec des trans', j'trouve pas ça bizarre mais c'est très gay
Mes barz, tout l'monde s’en souvient, comme Gignac et Trézéguet
J'avoue, t’as raison, ça mérite réflexion
Les couilles, la bite : t’as fait abstraction
D'temps en temps, vous inversez les rôles et t’es pas étonné
S'la prendre une fois par semaine, c’est un classique pour un supporter lyonnais
Ta daronne, ça fait un moment qu’elle a personne, j'déboule en mode nouvel amant top niveau
J'passe à travers les murs en mode glory hole et j’enlève sa toile d’araignée comme Juninho
T'es pourri, yo, tu t'ronges, mon cas t'frappe
Trop lent, tu plonges, j'envoie quatre frappes
À Lyon, vous avez Lopez, tu crois qu'ça pète ? Arrête, c'est dur
Vous avez l'seul Portugais qui galère avec les murs
Des années que j'vous fume, c'est interminable
Pour moi, t'es une chaussette, un tehr minable
J'te vois sur ma route, j'te termine àl
Puis j'passe la première comme un terminal
Pour toi, c'est la death, âme en péril, du coup
J'te coupe la tête décemment : péril du cou
J'parle à mon crew comme Eivor, laissons les morts, pillons
Les fans puristes du battle arrivent sur scène, grattent comme des morpions
T'es qu'un accident des codes, on t'laisse mort puis on
S'en bat les couilles de ta dégaine de surveillant, ce soir, t'es mort, pion
[Round 3 : Neyah]
On s’fout d'ta gueule quand on te montre du doigt
Mais, là, c'est heure que j’t'arrose
Première édition : t'étais dans la zone du ROAR
Deuxième édition : t'es dans Warzone
J’ai un gars qui t'attend devant cette porte pour t'mettre un tas d'plomb dans l'cœur
Puis c'est la même à chaque sortie, Rap Contenders
J'écris vite, faute de frappes dans mes textes
Toi, t'écris du vide, fautes de frappe dans tes textes
Tu reprends des lignes ; moi, j'ai pas l'temps, j'préfère
Remixer les miennes, attends, j'vais l’faire
Mes barz te conduisent au suicide, y aura l'Jack dans tes veines
Robot d'guerre, meilleure version à chaque sortie comme Jack dans Tekken
J'rentre dans l’arène en fournaise, j'te transforme en Néfertiti
C’est la première fois qu’on voit l'génie entouré : Manchester City
Qu'est-ce que t'espères ? Victime, pour toi, j'suis trop rapide
J’débarque chez L'Cartel, j'ai pas l'temps, Gatling, canon rotatif
Comme un MC québ' qui demande trop d'argent, j'vais laisser l'chrome avide
J'suis d'un autre calibre, dans chaque domaine, j't'éclate
Une balle dans les jambes, dans l'ventre, dans l'crâne, j’éteins la lumière à tous les étages
Au ROAR, j'fais une démolition, c’est pour ça qu'les niveaux s'détachent
Les deux guns bégayent en même temps, on dirait Lezko-PH
Tous les canons sont sciés, donc suffira d'une cartouche pour que ta tête s'disloque
J’laisse les rideaux déchirés quand tu vois l'feu naître sur l'court : c'est pas Alfred Hitchcock
T'as tellement l'air d'y croire, tu pèses à peine le poids d’mes notes
Si Esope est un demi-ROAR, à moi tout seul, j'suis deux Esope
T'as qu'deux méthodes : soit tu perds, soit tu l'ouvres comme contre Gaëtan, pas d'souci
J’ressors le douze, il reste qu'un pull-over rouge, il croit qu'c'est Christian Ranucci
Fuck Aparzite, on veut Nelson dans l'cypher, t'es pas légitime
J'prends un neuf, un douze, un cinquante, il est comme les nombres Mason, mais que signifient-ils ?
Te battre, c'est pas difficile ; des comme toi, y en a des millions sur la Terre
Tu t'es déguisé en princesse, j'ai pas d'opinion sur l'affaire
Mais, avec sa robe, il s'prenait pour Salma Hayek
Très bien, une nuit en enfer, il va danser avec un python sur la tête
Si on parle de battle rap en dehors du RC, ton nom n'est pas cité
Fuck ta ligue, j'viens d'leur montrer c'qu'est un générique de haute qualité
J'écoute pas leurs banalités ; sur un meurtre, on laisse pas d'review ; flow, barz, punch, on manie tout
Festival de Cannes, j’laisse la bitch en robe, fendue sur un tapis rouge
[Round 3 : Aparzite]
T'as une plume de malade, j'ai vu tes battles écrits
Tu forces tous les mots clés du battle rap et tu parles anglais pour tchi
Des battles à l'écrit, c'est incroyable, toi, t'as des trucs à m'apprendre
En Thaïlande, t'as pris des trucs par la fente
Aujourd'hui, tu fais des gun barz pour tous les campagnards qui font d'la lutte à la grange
Et, d'temps en temps, tu baises avec des gros Turcs, ouais, des Turcs à la viande
Va t'faire foutre, j't'attache, j't'arrache les boules
J'trash ta trachée, j'crache sur ta tronche et j'te cravache les genoux
Monsieur fait des gun barz, monsieur a l'écriture qui tue, oublie, jeune bitch, tu vas pas m'dépouille
Tu fais des battles à l'écrit : l'oreillette m'annonce qu'Oliver Twist s'en bat les couilles
T'es imbu d'toi-même, sans vouloir juger
T'as pas d'expérience, t'arrives avec le même cachet qu'moi : un vrai puriste aurait refusé
Premier battle de ta vie, on t'paye le trajet et une chambre d'hôtel
Au RC Espoir, j'ai dormi dans une Clio 2 avec cinq potes, nique ta mère, t'as pas d'vécu, t'as pas d'problème
J’ai du respect pour les vrais man qui sont montés sur scène
C’est pour toucher la tête d’un mec comme toi qu'c’est vers l'public que j'lance ma 'teille
Tu fais des gun barz mais tu pourras pas nous duper, gamin
Tu m'as dit qu't'avais jamais bu d’alcool, toi, t’es un gars bien
Tous ceux qu'ont déjà tenu la mort au bout d'la main
Savent qu'il faut au moins trois grammes pour avoir l'courage de faire cracher l'machin
Pour toi, c'est fini, p'tit gosse d'inceste
Arrête de parler d'gun, tu veux être crédible ? Porte une robe de princesse
( ROAR (Battle Rap) )
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