Quand le lierre rampant s'accroche
Aux pierres usées qui faiblissent
Et les mains ridées par l'âge
Tirent les draps naphtalins
L'intenable chanson des cloches
Serre les bords de ton iris
Comme un cri vers les nuages
Dans la nuit d'un ravin
Les oiseaux dans la vallée
Volent encore d'une aile agile
Et l'oriflamme de nos adieux
Claque au vent du Nord
J'aperçois dans ton regard
La pâleur dеs jours qu'on oublie
Et sans lâcher des yеux l'hologramme
Sors un couteau d'or
Le soleil frappant midi
Au ciel blanc d'une heure ancienne
Rien ne restera de nos rêves
Que des herbes folles
Avant l'orage, les bestiaux des campagnes
Piétinent le sol et s'alertent en vain
Flairant les charges incendiaires qui s'éveillent
Au creux des arbres et des nids célestes!
Brandis la torche à travers les boyaux
Aux parois rêches du tunnel sans fin
Ni les fantoches ni le bruit sourd des regrets
Ne feront vaciller ta flamme
Nous les hommes-chiens, vous, béotiens
Nos caravansérails valent bien vos soupir
Les marcheurs de la nuit nettoient vos souillures
Et lorsque tout s'éteint, le masque des stupeurs
Porté par un fiévreux malade aux dents pourries
Se meut dans la lumière blafarde des bougies
Allumées en mémoire des pauvres au yeux éteints!
"C'est enfin que dans leurs prunelles
Rit et pleure - fastidieux
L'amour des choses éternelles
Des vieux morts et des anciens dieux!
Donc, allez, vagabonds sans trêve
Errez, funestes et maudits
Le long des gouffres et des grèves
Sous l'œil fermé des paradis!"
Nous les hommes-chiens, vous, béotiens
Nos errances angoissées valent bien vos sourires
Et les marchandes de nuit essuient vos coulures
Théâtre de fortune au cœur des bois malins
La voix des oubliés murmure un conte éculé
Narrant l'amour perdu et les os qui s'ajoutent
Alors que la douleur s'en vient
Aux pierres usées qui faiblissent
Et les mains ridées par l'âge
Tirent les draps naphtalins
L'intenable chanson des cloches
Serre les bords de ton iris
Comme un cri vers les nuages
Dans la nuit d'un ravin
Les oiseaux dans la vallée
Volent encore d'une aile agile
Et l'oriflamme de nos adieux
Claque au vent du Nord
J'aperçois dans ton regard
La pâleur dеs jours qu'on oublie
Et sans lâcher des yеux l'hologramme
Sors un couteau d'or
Le soleil frappant midi
Au ciel blanc d'une heure ancienne
Rien ne restera de nos rêves
Que des herbes folles
Avant l'orage, les bestiaux des campagnes
Piétinent le sol et s'alertent en vain
Flairant les charges incendiaires qui s'éveillent
Au creux des arbres et des nids célestes!
Brandis la torche à travers les boyaux
Aux parois rêches du tunnel sans fin
Ni les fantoches ni le bruit sourd des regrets
Ne feront vaciller ta flamme
Nous les hommes-chiens, vous, béotiens
Nos caravansérails valent bien vos soupir
Les marcheurs de la nuit nettoient vos souillures
Et lorsque tout s'éteint, le masque des stupeurs
Porté par un fiévreux malade aux dents pourries
Se meut dans la lumière blafarde des bougies
Allumées en mémoire des pauvres au yeux éteints!
"C'est enfin que dans leurs prunelles
Rit et pleure - fastidieux
L'amour des choses éternelles
Des vieux morts et des anciens dieux!
Donc, allez, vagabonds sans trêve
Errez, funestes et maudits
Le long des gouffres et des grèves
Sous l'œil fermé des paradis!"
Nous les hommes-chiens, vous, béotiens
Nos errances angoissées valent bien vos sourires
Et les marchandes de nuit essuient vos coulures
Théâtre de fortune au cœur des bois malins
La voix des oubliés murmure un conte éculé
Narrant l'amour perdu et les os qui s'ajoutent
Alors que la douleur s'en vient
( Oes Galliath )
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