Je suis l'ordinateur de ton ordre profond
Je suis le transistor de tes transits funèbres
Quand je passe, on dirait que tu viens des ténèbres
Et que, de mon soleil, tu tires ta raison
Quand tu chantes, c'est moi qui fabrique ton chant
Quand tu pleures, c'est moi qu'analysent tes larmes
Quand tu marches, c'est moi qui craque sous ton charme
Quand tu ris, c'est par moi que le rire te prend
C'est fantastique, non ?
C'est fantastique
Jе suis le jardinier de tеs verts paradis
Je suis le grammairien de tes mots de tendresse
Quand tu dis que tu m'aimes, on dirait que tu laisses
Au cul de ma comète les cheveux de ta nuit
Je suis l'équation triste au bras d'une inconnue
Quand tu me mens, c'est moi qui mens dans ton sillage
Quand tu meurs, c'est par moi que tu tournes la page
Et puis que tu renais comme un sphinx dans ma rue
C'est fantastique, non ?
C'est fantastique
Je suis l'orgue qui joue quand tu vas t'éclater
Le marchand de ton sable où la mer te recouvre
Quand ta porte se ferme, tu cries que je la rouvre
Et la mer nous reprend au bout de la marée
Quand tu te noies, c'est moi qui deviens le noyé
Quand tu coules par moi, je suis le capitaine
Et quand je coule en toi, tu hisses la misaine
De ce voilier perdu, chaque fois retrouvé
C'est fantastique, non ?
C'est fantastique
Je suis la fin de tout dans ton commencement
La source de ta joie, le terme de tes peines
Le fleuve qui te draine au-delà de toi-même
La noirceur de ton lys, la pâleur de ton sang
Les ailes de l'archange au milieu des pavés
La rue qui se lamente au pied de nos victoires
Le sentiment barré au milieu de la gloire
Et ce bon sens commun qu'on ne sait plus nommer
C'est dérisoire, non ?
C'est dérisoire
Je suis l'ordinateur de ton ordre profond
Je suis le jardinier de tes verts paradis
Je suis l'orgue qui joue quand tu vas t'éclater
Je suis la fin de tout dans ton commencement
Les ailes de l'archange au milieu des pavés
La rue qui se lamente au pied de nos victoires
Le sentiment barré au milieu de la gloire
Et ce bon sens commun qu'on ne sait plus nommer
C'est fantastique, va !
C'est fantastique !
Je suis le transistor de tes transits funèbres
Quand je passe, on dirait que tu viens des ténèbres
Et que, de mon soleil, tu tires ta raison
Quand tu chantes, c'est moi qui fabrique ton chant
Quand tu pleures, c'est moi qu'analysent tes larmes
Quand tu marches, c'est moi qui craque sous ton charme
Quand tu ris, c'est par moi que le rire te prend
C'est fantastique, non ?
C'est fantastique
Jе suis le jardinier de tеs verts paradis
Je suis le grammairien de tes mots de tendresse
Quand tu dis que tu m'aimes, on dirait que tu laisses
Au cul de ma comète les cheveux de ta nuit
Je suis l'équation triste au bras d'une inconnue
Quand tu me mens, c'est moi qui mens dans ton sillage
Quand tu meurs, c'est par moi que tu tournes la page
Et puis que tu renais comme un sphinx dans ma rue
C'est fantastique, non ?
C'est fantastique
Je suis l'orgue qui joue quand tu vas t'éclater
Le marchand de ton sable où la mer te recouvre
Quand ta porte se ferme, tu cries que je la rouvre
Et la mer nous reprend au bout de la marée
Quand tu te noies, c'est moi qui deviens le noyé
Quand tu coules par moi, je suis le capitaine
Et quand je coule en toi, tu hisses la misaine
De ce voilier perdu, chaque fois retrouvé
C'est fantastique, non ?
C'est fantastique
Je suis la fin de tout dans ton commencement
La source de ta joie, le terme de tes peines
Le fleuve qui te draine au-delà de toi-même
La noirceur de ton lys, la pâleur de ton sang
Les ailes de l'archange au milieu des pavés
La rue qui se lamente au pied de nos victoires
Le sentiment barré au milieu de la gloire
Et ce bon sens commun qu'on ne sait plus nommer
C'est dérisoire, non ?
C'est dérisoire
Je suis l'ordinateur de ton ordre profond
Je suis le jardinier de tes verts paradis
Je suis l'orgue qui joue quand tu vas t'éclater
Je suis la fin de tout dans ton commencement
Les ailes de l'archange au milieu des pavés
La rue qui se lamente au pied de nos victoires
Le sentiment barré au milieu de la gloire
Et ce bon sens commun qu'on ne sait plus nommer
C'est fantastique, va !
C'est fantastique !
( Lo Ferr )
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