[Lyric] Comme mon daron (Mohizz)

1er couplet

En fait comme mon daron je crois que j’ai mon quota de vice
Je veux que la vie soit belle et douce comme la voix de Jorja Smith

J’ai appris que t’as pas la paix en refusant la guerre
Alors je me lève chaque matin pour leur montrer que j’étais là hier

Et comme ma daronne je veux des gosses clean avec un gros mental un gros style
On se renvoiе la balle comme dans top spin, pas venu m’égosillеr !
Le langage, c’est un de mes top skill

J’essaie d’être sage sans trop croire aux évidences, mais
Le scepticisme ça nourrit mon existence

Et comme mes frères, moi je veux un frère en or
Je sais que je les ai déjà donc j’essaie de leur faire honneur

Éducation 13ieme Rue, c’est pas la casa de papel
On a appris à gagner, on a appris à pas perdre
On a appris à aimer, appris à gérer sa peine
On a appris à taffer et à savoir si ça paie

Je me revendique banlieusard je suis un lascar sans en être un
Je viens de là où tu ne me respectes pas si tu me tends un joint éteint

Ce monde est fucked up, je remets en cause mes valeurs
Avant je visais le bonheur, aujourd’hui je ne course plus que mon salaire

Je veux entendre amen quand je m’amène avec mamen
Elle est facile mais la mienne sera toujours mieux que ta merde hein ?
Le talent y est, certes, hein ? Ça va, ça vient c’est l’envie qui joue les serpents incertains

Bridge

Tache de rester propre comme mes Nikes
Je ne cours pas les cœurs les coms les likes

Je rappe pour mon gang et mon miroir, j’ai pas de problème de copyright !


2ieme couplet

Quand je regarde le monde parfois les mots me manquent
Désolé de vous l’apprendre mais même les mômes mentent
Je reste focus car les cauchemars de Moh me hantent
Je rêve aussi parfois de voir que les sommes rentrent

Tous pris dans la matrice
Tu galères pour être pro, ils kiffent tous sur des actrices amatrices

Je ne pique pas ma crise mais c’est vrai que ça m’attriste
Il est temps que tout le monde comprenne que c’est un métier d’être un artiste

Moi quand je gratte (quoi), je m’ouvre le bide
Pour que tu me dises, il groove grave (quoi) le moove le beat

J’ai jamais voulu percer et je crois que je le veut toujours pas
Si tu ne veux pas qu’on t’entube au départ ne te retourne pas

C’est simple comme bonjour, demande à Vald !
Derrière tu jactes, devant t’avales

Tu feras passer ça pour de la polyvalence
Dans le rap je suis Unabomber, toujours un colis d’avance