Méfiance et solidarité, croyance et naïveté, chaque choix a un prix
Les fruits à récolter, le chemin à emprunter, le silence face au mépris
Rapprochement entre opacité et lucidité, égoïsme et l’amour propre
Confusion entre gentillesse et lâcheté, l’honneur et l’opprobre
De pertes et acquis, trop de confusions entre l’hypocrisie еt les remords
Trop d’opportunités et d’obstaclеs, trop d’anniversaires me rapprochent de la Mort
Trop sournois, je me noie dans les clichés de mes propres ruses
Trop prophète je me surprends en train de photographier mon hypophyse
À la place d’un non sincère je réponds par un oui, oui d’un monsieur
« je sais tout »
Qui se plonge dans un égout et confond ses faiblesses à ses atouts
Trop de dettes envers moi-même je me fais passer pour quelqu’un d’autre
Trop d’imperfections, trop de dilemmes et moins de culot et courage de l’admettre
Trop acculturé, devant le miroir c’est le reflet d’une autre personne que moi
La droiture elle, a été mise à mal depuis qu’elle a été pervertie par le droit
Trop des cicatrices dues aux coups de boxe que j’inflige à mon propre visage
Sévère envers moi-même je le suis triplement envers mon entourage
Trop malice je me noie dans le bouchon de mes propres ruses
Sur une table de billard je me surprends en train de shooter des friandises
Trop secoué par les vagues de mes plaintes, les vagues de mes jugements
Trop recroquevillé sur mes excuses, mon passé, mes gémissements
Trop d’idées dans ma tête mais je ne passe à aucune action concrète
Trop réactionnaire que je réagis par impulsion puis après je le regrette
Se comparer c’est mon petit déjeuner, cajoler mes peurs c’est mon déjeuner
Jalouser c’est ma bière préférée, envier les autres sans s’inspirer
Trop bizarre que je ne fais que ce que tout le monde peux être capable de faire
Je me plains trop et quand arrive le moment de parler je choisis de me taire
Trop correct que c’est aux autres d’enfiler le chapeau de mes erreurs
Le succès je me l’arroge sans songer aux apports des collaborateurs
Trop vivre pour les gens qu’24 après ma mort tout le monde pourra m’oublier
Trop distrait par la télé que dans le rétroviseur j’aperçois mes rêves s’éloigner
Mon cœur est enfermé dans une bouteille attachée sur le mur des lamentations
Longeant l’autoroute tatouée de nids de poules et des canards en divagation
Mon être est désert, mon esprit moins pensif, mon âme continue de s’enfoncer
Mon cœur continue à battre même si le sang se coagule et arrête de circuler
Désormais je jouirai pleinement de mon droit de glisser, de tomber
Et assumer mon devoir de se relever sans me juger
Désormais je sais que changer pour s’aimer ne marchera jamais
Plutôt commencer par m’aimer pour espérer encore bien ramer
Réduire mes egos en miniature et charger mon humanisme en grand format
Opter pour la métamorphose de la chenille que la mue du serpent
Dans le match le seul joueur qui ne sera jamais sur le banc de touche c’est moi
Même en étant blessé, même en étant malade même sur le terrain le plus glissant
J’avance sur une trottinette, à me main gauche je tiens ma chandelle
Le piano de Sun Ra tourne en boucle sur ma radio à manivelle
À mes ennemis les plus forts, merci de continuer à me rendre plus puissant
À mes amis de cœur, merci de continuer à rendre mon quotidien plus intéressant
Les fruits à récolter, le chemin à emprunter, le silence face au mépris
Rapprochement entre opacité et lucidité, égoïsme et l’amour propre
Confusion entre gentillesse et lâcheté, l’honneur et l’opprobre
De pertes et acquis, trop de confusions entre l’hypocrisie еt les remords
Trop d’opportunités et d’obstaclеs, trop d’anniversaires me rapprochent de la Mort
Trop sournois, je me noie dans les clichés de mes propres ruses
Trop prophète je me surprends en train de photographier mon hypophyse
À la place d’un non sincère je réponds par un oui, oui d’un monsieur
« je sais tout »
Qui se plonge dans un égout et confond ses faiblesses à ses atouts
Trop de dettes envers moi-même je me fais passer pour quelqu’un d’autre
Trop d’imperfections, trop de dilemmes et moins de culot et courage de l’admettre
Trop acculturé, devant le miroir c’est le reflet d’une autre personne que moi
La droiture elle, a été mise à mal depuis qu’elle a été pervertie par le droit
Trop des cicatrices dues aux coups de boxe que j’inflige à mon propre visage
Sévère envers moi-même je le suis triplement envers mon entourage
Trop malice je me noie dans le bouchon de mes propres ruses
Sur une table de billard je me surprends en train de shooter des friandises
Trop secoué par les vagues de mes plaintes, les vagues de mes jugements
Trop recroquevillé sur mes excuses, mon passé, mes gémissements
Trop d’idées dans ma tête mais je ne passe à aucune action concrète
Trop réactionnaire que je réagis par impulsion puis après je le regrette
Se comparer c’est mon petit déjeuner, cajoler mes peurs c’est mon déjeuner
Jalouser c’est ma bière préférée, envier les autres sans s’inspirer
Trop bizarre que je ne fais que ce que tout le monde peux être capable de faire
Je me plains trop et quand arrive le moment de parler je choisis de me taire
Trop correct que c’est aux autres d’enfiler le chapeau de mes erreurs
Le succès je me l’arroge sans songer aux apports des collaborateurs
Trop vivre pour les gens qu’24 après ma mort tout le monde pourra m’oublier
Trop distrait par la télé que dans le rétroviseur j’aperçois mes rêves s’éloigner
Mon cœur est enfermé dans une bouteille attachée sur le mur des lamentations
Longeant l’autoroute tatouée de nids de poules et des canards en divagation
Mon être est désert, mon esprit moins pensif, mon âme continue de s’enfoncer
Mon cœur continue à battre même si le sang se coagule et arrête de circuler
Désormais je jouirai pleinement de mon droit de glisser, de tomber
Et assumer mon devoir de se relever sans me juger
Désormais je sais que changer pour s’aimer ne marchera jamais
Plutôt commencer par m’aimer pour espérer encore bien ramer
Réduire mes egos en miniature et charger mon humanisme en grand format
Opter pour la métamorphose de la chenille que la mue du serpent
Dans le match le seul joueur qui ne sera jamais sur le banc de touche c’est moi
Même en étant blessé, même en étant malade même sur le terrain le plus glissant
J’avance sur une trottinette, à me main gauche je tiens ma chandelle
Le piano de Sun Ra tourne en boucle sur ma radio à manivelle
À mes ennemis les plus forts, merci de continuer à me rendre plus puissant
À mes amis de cœur, merci de continuer à rendre mon quotidien plus intéressant
( Ben Kamuntu )
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