Song: De largent de poche et une carte de bus
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Artist: Mysa
Year: 2012Viewed: 69 - Published at: 7 years ago
De l’argent de poche et une carte
L’appréhension, les yeux dans le vague, le premier jour de ton placement
Ces adultes vont-ils encore te trahir ?
Chacun son histoire et sa iv, ses rancœurs et ses peines
Peu d’recul sur ton vécu, ni sur l’ampleur des séquelles
Tu t’laisses guider par l’éduc, et ton sac va être encore fouillé
Une routine pour certain qui ont d’jà eu leur corps souillé
T’es habitué, tu ressens plus rien comme d’la maltraitance
Que tu aies vu les injustices à haute ou basse fréquence
Un peu hagard, tu t’fais des amis 3 jours
Parfois un peu hagar sur les bords, épargné d’bravoure
Que de faiblesses faisant défaut à tes intentions
La fuite sera passagère, dans l’froid t’aura d’la sagesse
Tu penses aux petites sœurs placées à 20 kilomètres de là
Les gamines sont toujours en danger, l’homme est un bête de lâche
Tu l’as compris, t’est pas là par hasard
Trop de cicatrices au cœur et de balafres à la face
T’es souvent plus croyant qu’les éducateurs
Les aides des laïcs ne valent pas celles du Créateur
Tu l’as pigé depuis un bail, depuis les soirs d’insomnie
Dans le souvenir du Tout-Puissant, t’as couvés dans son nid
Que de miséricorde a ton égard
Un bout de paradis pour le martyr, pour les ministres à bonnet d’âne
Leur violence est cachée pourtant la tienne est bien visible
Tu passes devant l’juge et pour ct’imbécile t’es qu’un nuisible
Mais tu n’trouves pas les mots
Toutes ces histoires ont gâchées ta scolarité, t’as des lacunes pour parler haut
Tes actes de délinquance ne sont qu’des réponses au système
C’est c’qu’a plaidé ton avocat qui te défend d’office, même
Les repas collectifs n’ont plus de saveur
T’as pas les yeux plus gros qu’le ventre, t’es juste aveugle
Entre les jeunes scarifiés et les gamins dépressifs
Quand ton joint rétréci , t’oublies tes peines pas milliers
Et les matins, tu te fais violence pour pas péter un câble
T’es pressé de te casser d’ici, d’trouver un taf
Issu d’famille monoparentale
La route est longue, et l’occident a mis l’autocar en panne
Les images du JT te font relativiser
Tu sais que t’es pas le seul à avoir une mi-fa divisée
Tu vois ces drames familiaux, les pleurs des orphelins
Tant convoités par les mafias qui en font des hommes de main
Les aides sociales débordent et le peuple vient pour toi
T’es institutionnalisé , tu restes un brin courtois
Mais pourtant pas dupe, tu rêves d’être autonome
Tu t’en donnes même les moyens, mais ça reste pourtant caduque
Dénué d’amour, t’es pas dans les rêves matérialistes
T’as b’soin d’soutien et pas d’l’idéal impérialiste
Ta seule chance de vivre en famille, c’est de faire des enfants
Et t’espères bien qu’tu seras papa à l’âge de 18 ans
Grand dans la tête mais trop petit par l’âge
Assisté en foyer, toi tu l’vis comme un carnage
Et bien sûr tu peux rentrer dans l’rôle qu’on a bien voulu t’laisser
La pupille d’la nation, le jeune orphelin d’la rue blessé
Tu veux d’l’amour, mais reçoit que d’la pitié
T’en deviens parano, tu crois plus en l’amitié
Quand dans les rues du centre-ville ce marginal te parle
T’as peur de son clébard et tu bloques sur sa grosse be-bar
Il te dira qu’la manche c’est mieux que l’assistanat
Mais tout son RSA passe dans la bière et le bis-canna
Persuadé qu’la réussite n’existe pas là, tu cherches une faille de plus
Ta seule évasion dans la vie tient sur une carte de bus
Seul en errance comme un chien égaré
Le car a démarré et tu pleures en silence
Et oui c’est pas la compassion d’une femme âgée qui va te soulager
Parce qu’au prochain arrêt tu sais qu’elle va te lâcher
Jamais attaché à tes cœurs
T’as rien fait pour, mais oui , celle qui passait là t’écœure
Les éducs jouent les faux mais des comme toi ils en ont vu des centaines
Ils font leur taf comme à l’usine, il faut assumer sans peine
J’te dirais qu’avant tes parents c’est Dieu qui t’a crée
Reconnait-le pour que tes bonnes actions soit agrées
Et sous l’état laïc , l’éduc il peut faire quoi de plus
À part te donner d’l’argent d’poche et une carte de bus…
L’appréhension, les yeux dans le vague, le premier jour de ton placement
Ces adultes vont-ils encore te trahir ?
Chacun son histoire et sa iv, ses rancœurs et ses peines
Peu d’recul sur ton vécu, ni sur l’ampleur des séquelles
Tu t’laisses guider par l’éduc, et ton sac va être encore fouillé
Une routine pour certain qui ont d’jà eu leur corps souillé
T’es habitué, tu ressens plus rien comme d’la maltraitance
Que tu aies vu les injustices à haute ou basse fréquence
Un peu hagard, tu t’fais des amis 3 jours
Parfois un peu hagar sur les bords, épargné d’bravoure
Que de faiblesses faisant défaut à tes intentions
La fuite sera passagère, dans l’froid t’aura d’la sagesse
Tu penses aux petites sœurs placées à 20 kilomètres de là
Les gamines sont toujours en danger, l’homme est un bête de lâche
Tu l’as compris, t’est pas là par hasard
Trop de cicatrices au cœur et de balafres à la face
T’es souvent plus croyant qu’les éducateurs
Les aides des laïcs ne valent pas celles du Créateur
Tu l’as pigé depuis un bail, depuis les soirs d’insomnie
Dans le souvenir du Tout-Puissant, t’as couvés dans son nid
Que de miséricorde a ton égard
Un bout de paradis pour le martyr, pour les ministres à bonnet d’âne
Leur violence est cachée pourtant la tienne est bien visible
Tu passes devant l’juge et pour ct’imbécile t’es qu’un nuisible
Mais tu n’trouves pas les mots
Toutes ces histoires ont gâchées ta scolarité, t’as des lacunes pour parler haut
Tes actes de délinquance ne sont qu’des réponses au système
C’est c’qu’a plaidé ton avocat qui te défend d’office, même
Les repas collectifs n’ont plus de saveur
T’as pas les yeux plus gros qu’le ventre, t’es juste aveugle
Entre les jeunes scarifiés et les gamins dépressifs
Quand ton joint rétréci , t’oublies tes peines pas milliers
Et les matins, tu te fais violence pour pas péter un câble
T’es pressé de te casser d’ici, d’trouver un taf
Issu d’famille monoparentale
La route est longue, et l’occident a mis l’autocar en panne
Les images du JT te font relativiser
Tu sais que t’es pas le seul à avoir une mi-fa divisée
Tu vois ces drames familiaux, les pleurs des orphelins
Tant convoités par les mafias qui en font des hommes de main
Les aides sociales débordent et le peuple vient pour toi
T’es institutionnalisé , tu restes un brin courtois
Mais pourtant pas dupe, tu rêves d’être autonome
Tu t’en donnes même les moyens, mais ça reste pourtant caduque
Dénué d’amour, t’es pas dans les rêves matérialistes
T’as b’soin d’soutien et pas d’l’idéal impérialiste
Ta seule chance de vivre en famille, c’est de faire des enfants
Et t’espères bien qu’tu seras papa à l’âge de 18 ans
Grand dans la tête mais trop petit par l’âge
Assisté en foyer, toi tu l’vis comme un carnage
Et bien sûr tu peux rentrer dans l’rôle qu’on a bien voulu t’laisser
La pupille d’la nation, le jeune orphelin d’la rue blessé
Tu veux d’l’amour, mais reçoit que d’la pitié
T’en deviens parano, tu crois plus en l’amitié
Quand dans les rues du centre-ville ce marginal te parle
T’as peur de son clébard et tu bloques sur sa grosse be-bar
Il te dira qu’la manche c’est mieux que l’assistanat
Mais tout son RSA passe dans la bière et le bis-canna
Persuadé qu’la réussite n’existe pas là, tu cherches une faille de plus
Ta seule évasion dans la vie tient sur une carte de bus
Seul en errance comme un chien égaré
Le car a démarré et tu pleures en silence
Et oui c’est pas la compassion d’une femme âgée qui va te soulager
Parce qu’au prochain arrêt tu sais qu’elle va te lâcher
Jamais attaché à tes cœurs
T’as rien fait pour, mais oui , celle qui passait là t’écœure
Les éducs jouent les faux mais des comme toi ils en ont vu des centaines
Ils font leur taf comme à l’usine, il faut assumer sans peine
J’te dirais qu’avant tes parents c’est Dieu qui t’a crée
Reconnait-le pour que tes bonnes actions soit agrées
Et sous l’état laïc , l’éduc il peut faire quoi de plus
À part te donner d’l’argent d’poche et une carte de bus…
( Mysa )
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