[Lyric] Des profondeurs le silence (Sainte Marie des Loups)

Depuis le désert
Les hurlements s’accrochent
Aux paroles qui les maudiront
Pour les siècles à venir
Les mains s’accrochent au buisson ardent
Les chairs alors trop brûlées pour tenir la lame
Qui les libèrerait

Vengeance

Qui précipiterait dans les enfers l’ordre romain
Et ses chœurs de hyènes

Qui ferait résonner le millénaire à venir du cor de la vengeance
Mais les chiens soumis boivent avec avidité

Les chants de tourments
Et les promesses de martyr

Ces chiens lèchent leur propre sang
Sur la main qui les bat
Et quémandent toujours plus bas de ce voile vermillon
Avec leurs langues pendantes
Comme celles des carcasses sur la potence

Des corps souillés par leur merde pour l’éternité
La corde du pendu et la laisse du chien
Tressées dans le même malheur
Celui qui teintera la peau et les yeux des enfants de tes enfants
Pour une lignée errante dans le couloir infernal du cercle vicieux

Ceci est ta dernière demeure