[Couplet 1]
Je suis né sans origine, j'ai beau relire la Genèse
Auteur, je suis sans avenir comme la jeunesse
28 ans d'errance, vaincu dans les ronces
En vain j'ai vomi dans les rangs, voulu voler haut
J'écris dans les transports quand l'œil lunaire s'éclaire
Fume et raye les strophes, moyenne les soirs d'hiver
La vie est belle comme une traînée d'éther
J’ai l'sens de l'image d'un poivrot plus trop d'équerre
Près des quais m'interrogeant sur l'apesanteur
J'rêve de postérité mais j'n'ai qu'un buzz d'encreur
Et encore, chaque jour, mon art veut roupiller
Donc je tatoue mes principes pour n'pas les oublier
Ma vie c'est rap et livre, sexe, amour et gratter ivre
Voir mes quelques potes et puis un film débile
Mes goûts sont simples, j'n'ai pas de grands espoirs
Payer le loyer, vivre libre et rapper l'soir
[Refrain x2]
J'n'attends rien de plus, rien de pire, rien de vous
J'n'attends rien des songes, rien des rires, rien des jours
J'inspire et j’expire, attise et laisse dire
Juste crier et créer, lire, écrire et jouir
[Couplet 2]
Bah ouais, j'n'ai pas d’autres messages à vous porter
J'n'ai pas d'autres présages à vous accorder
Universel comme la souffrance, la joie et le trépas
Je traîne avec la ville entière à chacun de mes pas
Lucio Bukowski, je n'connais pas c'type
La vanité tue le sensible comme baiser au plastique
Un jour je lâcherai l'rap, pour finir ce livre
En attendant le temps colore ma barbe de givre
Les journées j'rouille au taf, en attendant d’pé-ra
Mais quelque chose m'a échappé comme Anton Serra
Chialer sur son sort c'est faire la route à moitié
Une pour mes potes, je lève mon verre à l'amitié
Étrange, ce qu'on traverse et ce qu'on accumule
On partira comme on est venus, pleurant et cul nu
Les leçons d'la vie ne t'offrent aucun diplôme
Comment croire en vous dès lors que même Dieu rit jaune ?
[Refrain]
Je suis né sans origine, j'ai beau relire la Genèse
Auteur, je suis sans avenir comme la jeunesse
28 ans d'errance, vaincu dans les ronces
En vain j'ai vomi dans les rangs, voulu voler haut
J'écris dans les transports quand l'œil lunaire s'éclaire
Fume et raye les strophes, moyenne les soirs d'hiver
La vie est belle comme une traînée d'éther
J’ai l'sens de l'image d'un poivrot plus trop d'équerre
Près des quais m'interrogeant sur l'apesanteur
J'rêve de postérité mais j'n'ai qu'un buzz d'encreur
Et encore, chaque jour, mon art veut roupiller
Donc je tatoue mes principes pour n'pas les oublier
Ma vie c'est rap et livre, sexe, amour et gratter ivre
Voir mes quelques potes et puis un film débile
Mes goûts sont simples, j'n'ai pas de grands espoirs
Payer le loyer, vivre libre et rapper l'soir
[Refrain x2]
J'n'attends rien de plus, rien de pire, rien de vous
J'n'attends rien des songes, rien des rires, rien des jours
J'inspire et j’expire, attise et laisse dire
Juste crier et créer, lire, écrire et jouir
[Couplet 2]
Bah ouais, j'n'ai pas d’autres messages à vous porter
J'n'ai pas d'autres présages à vous accorder
Universel comme la souffrance, la joie et le trépas
Je traîne avec la ville entière à chacun de mes pas
Lucio Bukowski, je n'connais pas c'type
La vanité tue le sensible comme baiser au plastique
Un jour je lâcherai l'rap, pour finir ce livre
En attendant le temps colore ma barbe de givre
Les journées j'rouille au taf, en attendant d’pé-ra
Mais quelque chose m'a échappé comme Anton Serra
Chialer sur son sort c'est faire la route à moitié
Une pour mes potes, je lève mon verre à l'amitié
Étrange, ce qu'on traverse et ce qu'on accumule
On partira comme on est venus, pleurant et cul nu
Les leçons d'la vie ne t'offrent aucun diplôme
Comment croire en vous dès lors que même Dieu rit jaune ?
[Refrain]
( Lucio Bukowski )
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