Depuis les prévisions célestes des oracles de Delphes
De la division de l’Est au(x) miracle(s) des Elfes
Sous l’égide de la science, vint l’humanité
Que de rigides consciences en vain dynamitaient
Les phases se répètent : conquêtes, victoires
L’emphase d’un air de trompette et des requêtes contradictoires
Millénaire numéro trois, n’est guère unique
Des millionnaires à l’étroit régénèrent les guerres puniques
Mon statut d’homme dégénère car il s’est tu
Mes congénères se tuent, sous des statues ou des dômes
Fragiles épopées de colosses en argile
Des chimères agiles et véloces d’Homère et de Virgile
Enveloppées par la furie à l’ombre de Shakespeare
Se développaient mes tueries là où les colombes respirent
Enfant des catacombes, d’un temps transitoire
Contemple, mes hécatombes ont plus de cent ans d’histoire
J’ai brûlé mes rêves, des temples de briques et de pierres
Hurlé quelques brèves et fabriqué mes prières
Sur des hauteurs infinies, sans complices
Les cieux et les supplices ont un auteur indéfini
Précieux est le grain, le savoir, le sablier
J’ai pardonné mes chagrins, mais sans les avoir oubliés
Désordonné entre latitudes et méridiens
Je coordonnais l’attitude des Amérindiens
Fredonnais du créole, vestige de l’esclavage
Ces auréoles ont le prestige de mes clivages
Aux abords de ma mémoire, l’erreur me ravage
La terreur et son grimoire sont sur le bord d’un rivage
Et mes déprimes dans le sable se dispersent
Lui se souvient que des Perses et des Arabes provient la rime
Que les plus arrogants ont un cortège de catharsis
Que les ouragans protégent les plus grands oasis
Tout désert à ses mystères, ses merveilles
Les geysers sont austères et mes déclames les réveillent
Apportent une flamme, une étincelles sur la mèche
Les paroles mortes que je clame étaient celle de Gilgamesh
Sur du macadam ou là où meurt la mer d’Aral
Là où l’ordre demeure l’âme amère et immorale
Mes sépultures sont légions, mais le drame
Ce sont ces hordes qui amalgament cultures et religions
Divins ou innocents mes desseins se partagent
Entre un vin rouge sang et le bassin de Carthage
Sur le versant de mes griefs je devins ce que je fus
Renversant mes chefs et tous les devins à l’affût
Dans des vallées de détresse ou de cristal
Mes tristesses je dévalais sans stress sur un piédestal
Fort de mes acquis délivré de la grisaille
De mes efforts on acquit livres et représailles
Féru de mythologie, érudit du théorique
J’étudie ma rhétorique rue de l’étymologie
Elu par Sargon, j’ai conversé en akkadiens
J’ai lu Aragon et des versets de rimbaldien
Produit du métissage et du dégoût des couleurs
J’ai déduit ce message de mes goûts de mes douleurs
De l’horreur, de l’or, de l’humain, Grandeurs et Décadences
Que l’aurore de demain soit splendeur pour la descendance
De la division de l’Est au(x) miracle(s) des Elfes
Sous l’égide de la science, vint l’humanité
Que de rigides consciences en vain dynamitaient
Les phases se répètent : conquêtes, victoires
L’emphase d’un air de trompette et des requêtes contradictoires
Millénaire numéro trois, n’est guère unique
Des millionnaires à l’étroit régénèrent les guerres puniques
Mon statut d’homme dégénère car il s’est tu
Mes congénères se tuent, sous des statues ou des dômes
Fragiles épopées de colosses en argile
Des chimères agiles et véloces d’Homère et de Virgile
Enveloppées par la furie à l’ombre de Shakespeare
Se développaient mes tueries là où les colombes respirent
Enfant des catacombes, d’un temps transitoire
Contemple, mes hécatombes ont plus de cent ans d’histoire
J’ai brûlé mes rêves, des temples de briques et de pierres
Hurlé quelques brèves et fabriqué mes prières
Sur des hauteurs infinies, sans complices
Les cieux et les supplices ont un auteur indéfini
Précieux est le grain, le savoir, le sablier
J’ai pardonné mes chagrins, mais sans les avoir oubliés
Désordonné entre latitudes et méridiens
Je coordonnais l’attitude des Amérindiens
Fredonnais du créole, vestige de l’esclavage
Ces auréoles ont le prestige de mes clivages
Aux abords de ma mémoire, l’erreur me ravage
La terreur et son grimoire sont sur le bord d’un rivage
Et mes déprimes dans le sable se dispersent
Lui se souvient que des Perses et des Arabes provient la rime
Que les plus arrogants ont un cortège de catharsis
Que les ouragans protégent les plus grands oasis
Tout désert à ses mystères, ses merveilles
Les geysers sont austères et mes déclames les réveillent
Apportent une flamme, une étincelles sur la mèche
Les paroles mortes que je clame étaient celle de Gilgamesh
Sur du macadam ou là où meurt la mer d’Aral
Là où l’ordre demeure l’âme amère et immorale
Mes sépultures sont légions, mais le drame
Ce sont ces hordes qui amalgament cultures et religions
Divins ou innocents mes desseins se partagent
Entre un vin rouge sang et le bassin de Carthage
Sur le versant de mes griefs je devins ce que je fus
Renversant mes chefs et tous les devins à l’affût
Dans des vallées de détresse ou de cristal
Mes tristesses je dévalais sans stress sur un piédestal
Fort de mes acquis délivré de la grisaille
De mes efforts on acquit livres et représailles
Féru de mythologie, érudit du théorique
J’étudie ma rhétorique rue de l’étymologie
Elu par Sargon, j’ai conversé en akkadiens
J’ai lu Aragon et des versets de rimbaldien
Produit du métissage et du dégoût des couleurs
J’ai déduit ce message de mes goûts de mes douleurs
De l’horreur, de l’or, de l’humain, Grandeurs et Décadences
Que l’aurore de demain soit splendeur pour la descendance
( Fayal )
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