Song: Heures éternelles
Artist:  Fayal
Year: 2008
Viewed: 84 - Published at: 6 years ago

[Paroles de "Heures éternelles"]

[Couplet 1]
Des heures de déchéance quand la détresse importune
Entre les échéances, le stress, la chance et l’infortune
Des heures de rêves obstinés, l’espoir comme renfort
À croire en réconfort qu’il achève nos destinées
Des heures d’obscurité lorsque nos prunelles se plissent
Éternelle insécurité dans ce tunnel sans mes complices
Des heures d’adversité qui remplissent ma vigilance
Les perversités s’accomplissent avec diligence
Des heures de clémence, obnubilé par des ratures
À jubiler sur des romances nubiles et immatures
Des heures de démence à choyer des intentions
Voyez comment les tensions et les prétentions commencent
Des heures à convoyer des émotions bien éloquentes
Tous dévoyés, nos commotions sont si fréquentes
Des heures à guérir l’amour dans un for intérieur
Par des efforts à s’aguerrir pour les jours postérieurs

[Refrain]
Des heures qui s’illuminent, des heures où s’effondre le Monde
Des heures où l’on s’élimine à se morfondre dans l’immonde
Des heures où se fécondent le bonheur et les vanités
À confondre les secondes et ces heures d’éternité
Des heures qui s’illuminent, des heures où s’effondre le Monde
Des heures où l’on s’élimine à se morfondre dans l’immonde
Des heures où se fécondent le bonheur et les vanités
À confondre les secondes et ces heures d’éternité
[Couplet 2]
Des heures à se défendre car des camps se destituent
À se pourfendre, nos carcans se constituent
Des heures où l’insouciance se perd et nous transforme
Puis nos repères se déforment et exaspèrent notre conscience
Des heures à étendre nos peurs et leurs sensations
À souvent entendre un cœur et ses pulsations
Des heures où le vent du silence est une relique
Parce qu’en se levant face à l’insolence il réplique
Des heures où la bêtise et la stupidité soulagent
Où la cupidité s’attise quand l’avidité prend de l’âge
Des heures où les rouages de leurs méthodes détonnent
Où mes codes sont leurs outrages : rien ne m’étonne
Des heures où des liens s’affranchissent et se cimentent
Où le mal et le bien se mentent et réfléchissent sur les miens
Des heures où il s’avère que nos armures fléchissent
Mais les revers les plus sévères comme les murs se franchissent

[Refrain]
Des heures qui s’illuminent, des heures où s’effondre le Monde
Des heures où l’on s’élimine à se morfondre dans l’immonde
Des heures où se fécondent le bonheur et les vanités
À confondre les secondes et ces heures d’éternité
Des heures qui s’illuminent, des heures où s’effondre le Monde
Des heures où l’on s’élimine à se morfondre dans l’immonde
Des heures où se fécondent le bonheur et les vanités
À confondre les secondes et ces heures d’éternité
[Couplet 3]
Des heures à débattre, prêt à colmater nos brèches
À se hâter de combattre, formater par de faux prêches
Des heures où l’important diffère de l’essentiel
Où mes frères se réfèrent au ciel et vocifèrent en s’emportant
Des heures à s’incliner devant ce temps qui nous possède
À décliner tout ce qui souvent nous obsède
Des heures à compromettre nos vies par les déraisons
Nos envies par des oraisons car nous ne faisons que promettre
Des heures à revenir invalide de nos liaisons
Portant nos souvenirs, nos chrysalides à chaque saison
Des heures à pressentir que l’avenir nous rejette
À ressentir, à consentir le devenir qu’on se projette
Des heures sur la frontière entre vivre et exister
Résister sur la terre entière, survivre et subsister
Des heures à se permettre de rire, de revendiquer
À admettre qu’on peut sourire sans abdiquer

[Refrain]
Des heures qui s’illuminent, des heures où s’effondre le Monde
Des heures où l’on s’élimine à se morfondre dans l’immonde
Des heures où se fécondent le bonheur et les vanités
À confondre les secondes et ces heures d’éternité
Des heures qui s’illuminent, des heures où s’effondre le Monde
Des heures où l’on s’élimine à se morfondre dans l’immonde
Des heures où se fécondent le bonheur et les vanités
À confondre les secondes et ces heures d’éternité

( Fayal )
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