Souvent, souvent on oublie qu’on nait, qu’on vit qu’on meurt tous dépendants
En grimpant, en marchant, en courant, même en volant
Prétentieux qu’on soit, personne n’est en avant
Même Usain Bolt est resté chez lui en confinement
Souvent on oublie comme les autres on est tous des êtres vivants
On oublie même qu’on respire lorsqu’on le fait encore normalement
On s’en fout carrément du climat, on s’en fout dе son réchauffement
De l’еnvironnement, ce qui compte c’est l’argent, la course à l’armement
Comme la vérité, corona n’a pas eu le temps de se maquiller en s’approchant
Il nous frappe en pleine figure sans gants dans un ring sans règlements
Nous défigure, nous dévisage, révèle qui nous sommes réellement :
Des faibles, des égoïstes rusés prétendant être les plus intelligents des vivants
En ce moment dans l’air il y a que d’oiseaux, plus d’avions aux grands échappements
Dans les eaux les poissons se regardent droit dans les yeux et peuvent dormir paisiblement
Le ciel est clair, se réjouit ma grand-mère de sa fenêtre en plein confinement
Plus de touristes dans les zoos, les animaux peuvent au calme passer à l’accouplement
Souvent on oublie que la puissance c’est pour un temps
On oublie que face à un petit virus l’arsenal mondial a été impuissant
Souvent on oublie qu’on peut être asphyxié même en portant un collier en diamant
On oublie qu’on peut être emprisonné même en étant Dircab du président
Souvent on n’oublie pas, souvent c’est juste une question de mauvaise fois
Roho Mubaya, Motema Mabé de nos dirigeants qui se tapent des villas
Ici on manque d’hôpitaux, les peu n’ont pas d’équipements ni médicaments
Le quotidien des médecins, des infirmiers, des aides-soignants est agonisant
Souvent on oublie qu’on est humain avant d’être chrétiens ou musulmans
Les Eglises et les mosquées sont toutes en vacances en ce moment
On prie tous au nom de la religion de l’humain des balcons de nos appartements
En chantant et applaudissant les héros en blouses, en masques et en gants
Pourtant ils méritaient notre soutien depuis longtemps
Tout comme les enseignants qui prennent soin de nos enfants
Souvent on n’oublie pas, on a juste peur d’avancer sur le sentier du moment présent
On oublie l’important, heureusement Corona nous le rappelle en ce moment
Souvent on oublie que c’est l’humain au pluriel qui devrait être placé en avant
On oublie de resserrer nos rangs, constituer une équipe invincible de plus de 7 milliards d’habitants
Souvent on oublie que l’aide en échange de dignité des personnes est dégradant
Que la guerre à mener, à remporter c’est contre la pauvreté sur tous les continents
Le revenu de base pour tous, ridicule, utopique et dangereux il y a longtemps
Peut-il être envisageable maintenant ?
Souvent on pense qu’on a deux vies pour soi
Une pour amasser des biens et une autre pour vivre vraiment
Souvent on court derrière le temps, on oublie de prendre soin de nos parents
Aimer nos maris, nos femmes, lire les historiettes à nos enfants
On n’a pas assez de temps pour les connaitre, les tenir dans nos bras
Souvent on oublie que la vie en soi est un art de la joie
De la joie partagée que la peur de l’autre étouffe régulièrement
Souvent on oublie qu’on est humain avant d’être noirs ou blancs
Qu’on soit du Nord ou du Sud, de l’Orient ou de l’Occident
Souvent on oublie de se tenir main dans la main en souriant
En grimpant, en marchant, en courant, même en volant
Prétentieux qu’on soit, personne n’est en avant
Même Usain Bolt est resté chez lui en confinement
Souvent on oublie comme les autres on est tous des êtres vivants
On oublie même qu’on respire lorsqu’on le fait encore normalement
On s’en fout carrément du climat, on s’en fout dе son réchauffement
De l’еnvironnement, ce qui compte c’est l’argent, la course à l’armement
Comme la vérité, corona n’a pas eu le temps de se maquiller en s’approchant
Il nous frappe en pleine figure sans gants dans un ring sans règlements
Nous défigure, nous dévisage, révèle qui nous sommes réellement :
Des faibles, des égoïstes rusés prétendant être les plus intelligents des vivants
En ce moment dans l’air il y a que d’oiseaux, plus d’avions aux grands échappements
Dans les eaux les poissons se regardent droit dans les yeux et peuvent dormir paisiblement
Le ciel est clair, se réjouit ma grand-mère de sa fenêtre en plein confinement
Plus de touristes dans les zoos, les animaux peuvent au calme passer à l’accouplement
Souvent on oublie que la puissance c’est pour un temps
On oublie que face à un petit virus l’arsenal mondial a été impuissant
Souvent on oublie qu’on peut être asphyxié même en portant un collier en diamant
On oublie qu’on peut être emprisonné même en étant Dircab du président
Souvent on n’oublie pas, souvent c’est juste une question de mauvaise fois
Roho Mubaya, Motema Mabé de nos dirigeants qui se tapent des villas
Ici on manque d’hôpitaux, les peu n’ont pas d’équipements ni médicaments
Le quotidien des médecins, des infirmiers, des aides-soignants est agonisant
Souvent on oublie qu’on est humain avant d’être chrétiens ou musulmans
Les Eglises et les mosquées sont toutes en vacances en ce moment
On prie tous au nom de la religion de l’humain des balcons de nos appartements
En chantant et applaudissant les héros en blouses, en masques et en gants
Pourtant ils méritaient notre soutien depuis longtemps
Tout comme les enseignants qui prennent soin de nos enfants
Souvent on n’oublie pas, on a juste peur d’avancer sur le sentier du moment présent
On oublie l’important, heureusement Corona nous le rappelle en ce moment
Souvent on oublie que c’est l’humain au pluriel qui devrait être placé en avant
On oublie de resserrer nos rangs, constituer une équipe invincible de plus de 7 milliards d’habitants
Souvent on oublie que l’aide en échange de dignité des personnes est dégradant
Que la guerre à mener, à remporter c’est contre la pauvreté sur tous les continents
Le revenu de base pour tous, ridicule, utopique et dangereux il y a longtemps
Peut-il être envisageable maintenant ?
Souvent on pense qu’on a deux vies pour soi
Une pour amasser des biens et une autre pour vivre vraiment
Souvent on court derrière le temps, on oublie de prendre soin de nos parents
Aimer nos maris, nos femmes, lire les historiettes à nos enfants
On n’a pas assez de temps pour les connaitre, les tenir dans nos bras
Souvent on oublie que la vie en soi est un art de la joie
De la joie partagée que la peur de l’autre étouffe régulièrement
Souvent on oublie qu’on est humain avant d’être noirs ou blancs
Qu’on soit du Nord ou du Sud, de l’Orient ou de l’Occident
Souvent on oublie de se tenir main dans la main en souriant
( Ben Kamuntu )
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