[Couplet 1]
Au sein de ces anonymes, à la lueur d’un lampadaire
Dans sa sueur, il n’y a pas d’air, les larcins sont une énigme
Le malsain a ses paradigmes, les drogues tuent à la longue
Un grog, des déprimes, un gong et les Capucins s’animent
Ça frime cour de la Marne, trime un soir interminable
Et en star ça se réincarne dans un bar minable
Il est trop tard mais c’est la course vers le summum
Des boulevards à Place de la Bourse, c’est à l’envers au maximum
Du regard de travers à l’avare abaissé
Les plus bavards ont encaissé bagarres et revers
Certains s’essaient à des berlines près des quais
Certains ont cessé de traquer la CC pour braquer leur spleen
Craquer pour de l’adrénaline, suivre la coutume
Rendu ivre par son bitume, y vivre est une discipline
Mais des Chartrons à la Flèche, le problème diffère
C’est les mêmes que l’on déferre, peu de grands patrons en calèche
Cour Pasteur, ses trottoirs sans éclairage
Pour de l’amour à cette heure les perdus sont en repérage
Au son du carrousel on se croise à nos manières
Se toise dans nos parcelles, chacun son dû, sa bannière
Les pavés rue de la Roucelle ont l’odeur de ces façades
De l’ardeur maussade des dépravés qu’elle recèle
Certains y flairent les brèves cruelles, rêvent de dépénalisation
Les feux de signalisation éclairent les ruelles
[Couplet 2]
Rue des Vignes et la clarté reprend ses droits
En aparté même les plus dignes portaient la guigne de cet endroit
Emportés par la rame en balade sur un rail
Certains paradent dans ses entrailles entre incartade et mélodrame
Une mascarade rue Sainte Catherine, c’est des chiffres de vente
Des sous-fifres qui se vantent de leur grade derrière une vitrine
Des dames sans cavaliers qui se dégradent ces jours-ci
Du macadam à l’escalier sans tangente, sans raccourci
Tous accoursés par l’oseille, les devantures
Sans conseil des mésaventures, on s’invente pour se ressourcer
On se supporte sans vergogne du miroir d’eau
Jusqu’à la porte de Bourgogne, tu peux y voir tous les crédos
Certains ont la dent dure mais à trois ils ont fugué
Certains endurent, étroits et froids comme la rue du Muguet
Des toits les pigeons font le guet autour des antennes
Entre les proies que draguaient tous ces vautours par centaine
Un plongeon des tentations, ça file à l’anglaise sans filon
Empile à l’aise les sensations, de la glaise dans un pilon
Le point névralgique c’est l’hôtel de ville Pey-Berland
Coin sous tutelle, rien de magique c’est un vaudeville en verlan
Tout tourne au piston, la noblesse surplombe le domaine
Bombe l’abdomen et laisse les ristournes au fiston
Tour à tour ils fanfaronnent, fiers ces farceurs t’apostrophent
La noirceur tombe sur la Garonne, retour à la première strophe
Au sein de ces anonymes, à la lueur d’un lampadaire
Dans sa sueur, il n’y a pas d’air, les larcins sont une énigme
Le malsain a ses paradigmes, les drogues tuent à la longue
Un grog, des déprimes, un gong et les Capucins s’animent
Ça frime cour de la Marne, trime un soir interminable
Et en star ça se réincarne dans un bar minable
Il est trop tard mais c’est la course vers le summum
Des boulevards à Place de la Bourse, c’est à l’envers au maximum
Du regard de travers à l’avare abaissé
Les plus bavards ont encaissé bagarres et revers
Certains s’essaient à des berlines près des quais
Certains ont cessé de traquer la CC pour braquer leur spleen
Craquer pour de l’adrénaline, suivre la coutume
Rendu ivre par son bitume, y vivre est une discipline
Mais des Chartrons à la Flèche, le problème diffère
C’est les mêmes que l’on déferre, peu de grands patrons en calèche
Cour Pasteur, ses trottoirs sans éclairage
Pour de l’amour à cette heure les perdus sont en repérage
Au son du carrousel on se croise à nos manières
Se toise dans nos parcelles, chacun son dû, sa bannière
Les pavés rue de la Roucelle ont l’odeur de ces façades
De l’ardeur maussade des dépravés qu’elle recèle
Certains y flairent les brèves cruelles, rêvent de dépénalisation
Les feux de signalisation éclairent les ruelles
[Couplet 2]
Rue des Vignes et la clarté reprend ses droits
En aparté même les plus dignes portaient la guigne de cet endroit
Emportés par la rame en balade sur un rail
Certains paradent dans ses entrailles entre incartade et mélodrame
Une mascarade rue Sainte Catherine, c’est des chiffres de vente
Des sous-fifres qui se vantent de leur grade derrière une vitrine
Des dames sans cavaliers qui se dégradent ces jours-ci
Du macadam à l’escalier sans tangente, sans raccourci
Tous accoursés par l’oseille, les devantures
Sans conseil des mésaventures, on s’invente pour se ressourcer
On se supporte sans vergogne du miroir d’eau
Jusqu’à la porte de Bourgogne, tu peux y voir tous les crédos
Certains ont la dent dure mais à trois ils ont fugué
Certains endurent, étroits et froids comme la rue du Muguet
Des toits les pigeons font le guet autour des antennes
Entre les proies que draguaient tous ces vautours par centaine
Un plongeon des tentations, ça file à l’anglaise sans filon
Empile à l’aise les sensations, de la glaise dans un pilon
Le point névralgique c’est l’hôtel de ville Pey-Berland
Coin sous tutelle, rien de magique c’est un vaudeville en verlan
Tout tourne au piston, la noblesse surplombe le domaine
Bombe l’abdomen et laisse les ristournes au fiston
Tour à tour ils fanfaronnent, fiers ces farceurs t’apostrophent
La noirceur tombe sur la Garonne, retour à la première strophe
( Fayal )
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