[Lyric] La borne (Isaac Sandoval)

J’ai retiré cent-cinquante
Euros de la borne
J’ai traversé la ville
Comme un fantôme
Elle a pas besoin
D’être impressionnée
Mais je suis en forme

Elle m’a fait patienter
Dans son tierkar
Il était si tard et j’avais si froid
On fait ce qu’on peut
A la fin d’une histoire
A laquelle on aurait dû croire
Ils vont me chourer mes billets
Me chourer mes billets
Si elle me fait poireauter
Comme ça en bas du bloc
Ho ho ho qu’elle fasse vite I
Il y a des mecs capuchés
Devant tous les halls
J’ai retiré cent-cinquante
Euros de la borne
J’ai traversé la ville
Comme un fantôme
Elle a pas besoin
D’être impressionnée
Mais je suis en forme
Je ne sais pas à quoi
M’attendre vraiment
C’est excitant je
Suis comme un enfant
Tout ce que je veux
C’est passer un bon moment

Dernier étage j’attends devant
Sa porte sur le balcon
Vue d’ensemble toulousaine
C’est ici que je suis né
Mais y a rien à faire cette ville
N’est pas la mienne
C’est comme si les billets
Me disaient de ne pas y aller
Je soigne ma misère
Avec plus de misère
Oh ma tristesse reste un mystère
J’ai retiré cent-cinquante
Euros de la borne
J’ai traversé la ville
Comme un fantôme
Elle a pas besoin
D’être impressionnée
Mais je suis en forme (oh yeah)
Je ne sais pas à quoi
M’attendre vraiment
C’est excitant je
Suis comme un enfant
Tout ce que je veux
C’est passer un bon moment

J’ai traversé la ville
Comme un fantôme
Elle m’a donné du plaisir

Maintenant je vais retourner
A mon buzz inexistant
Me demander si
J’ai vraiment des amis
Ou si c’est moi
Qui les invente
J’explore mon
Continent en parapente
J’ai les mains qui tremblent
On ne chôme pas
C’est pourtant pas
Demain qu’on fera "Les Ardentes"
Depuis tant d’années
Je veux prendre la tangente
Mais je suis attaché à ma zone
Je fais pas de vagues
Mais je trimballe
Une âme tordue du coquillage
J’aime trop les femmes
Et je suis tombé pour ça
Obispo en témoigne je n’ai d’yeux
Que pour les ailes que je n’ai pas
Mon propre fan est cannibale
Je supprimerai mes comptes
Quand on ne parlera plus ensemble (hun)
Ils ne m’écoutent pas mais
Je sais ce qu’ils sous-entendent
Le trash-talk nous détend
Dans ces vies trop pesantes
Ils essaient tant bien que mal
De crafter de faux sentiments
Full HD tout en violence
Je ne pense plus qu’au
Sexe all-day long
Ce qui me torture
C’est de me dire
Que la race humaine
Est la meilleure
Et la pire du monde
Et avant de quitter ce monde
J’aimerais faire
L’amour avec une femme
Qui m’aime vraiment
Et qui m’inonde
C’est trop demander