La lune est haute, et son reflet argent donne une couleur bizarre au sang. A ce moment, le général sort de sa torpeur, et plus tard il l'oubliera, mais pour l'instant il pleure. Il regarde ce massacre et la folie des hommes l'étourdie. Sa tête tourne, il cherche un appui, s'écroule au sol, nez à nez avec la tête de son fidèle Lieutenant, lividе. Partout, ce ne sont que mеmbres décharnés, jambes tremblantes, uniformes fumants, sourires carnassiers...
Et là, à ras du sol, ce qui vient à bout de l'estomac du général, c'est cette odeur de charogne, mais c'est la sienne, plus horrible encore, qui le fait dégueuler
Il se redresse brusquement, frotte tout son fatras de dorures honorifiques et, porté par le vent et sa trouille panique, il s'enfuit en courant
Ce n'est pas ça que je cherchais
C'est un cul-de-sac j'me suis trompé
Faut qu'j'arrête de faire le fier
Et puis surtout de faire la guerre
Il ne faut, non, plus en douter
L'homme est fait, c'est dans la Nature, pour fonder un foyer !
Il dénicha un lopin de terre
Et s'en alla, en s'laissant faire
Se marier avec une fille au derrière ferme et gros mollets
Là, il était bien, les jours passaient
Son affaire, sans être prospère, ma foi, tournait !
La bonne femme faisait son affaire
A la vieille école, vous savez !
Toujours derrière, un peu coincée
Patronne de la cuisine du Macramé
Et la vie s'écoulait
Les jours sans se ressembler vraiment
Se suivaient doucement, et calmement !
Mais au bout d'un moment...
Il trouva ça très chiant
Il prit sa pelle et son élan
Il claqua la gueule à sa belle
Et s'assied au milieu du champ...
Ce n'est pas ça que je cherchais
Encore une fois j'me suis planté
A vouloir la paix, la tranquillité
'Fini par être tout agité
Et tout ca pèse lourd, dans la balance
L'Homme est fait, j'en suis sûr, pour le dérèglement des sens !
Le chemin était tout tracé
Aussi tordu que ses pensées
Dans les rues sombres de la ville
Chaque soir il allait s'encanailler
Avec pour complice
Chaque soir, le brouillard
Et les vapeurs factices
Sans scrupules désormais
Il s'adonnait à son nouveau vice
Car, Monsieur s'était prit du cuir
Prit au jeu du Toujours Pire
De flagellations en dominations
Il faisait mal écrire, son plaisir
Mais toutes ces femmes étaient des proies un peu trop faciles
Une vision d'un grand champ plein de millier d'hommes dociles
Il parti dans un rire guttural
Il voyait les choses en grand
« Non de non mais je suis général ! »
Il avait retrouvé le gout du sang !
Voilà, C'est ça que je cherchais
Je l'ai enfin trouvé
La boucle de mon histoire
Maintenant est bouclée
Je suis fait pour commander !
Je suis fait pour faire la guerre !
Voilà, C'est ça que je cherchais
Je l'ai enfin trouvé
La boucle de mon histoire
Maintenant est bouclée
Je suis fait pour commander !
Je suis fait pour faire la guerre !
Et 15 ans plus tard, la Terre explosa
BOUM !
Et là, à ras du sol, ce qui vient à bout de l'estomac du général, c'est cette odeur de charogne, mais c'est la sienne, plus horrible encore, qui le fait dégueuler
Il se redresse brusquement, frotte tout son fatras de dorures honorifiques et, porté par le vent et sa trouille panique, il s'enfuit en courant
Ce n'est pas ça que je cherchais
C'est un cul-de-sac j'me suis trompé
Faut qu'j'arrête de faire le fier
Et puis surtout de faire la guerre
Il ne faut, non, plus en douter
L'homme est fait, c'est dans la Nature, pour fonder un foyer !
Il dénicha un lopin de terre
Et s'en alla, en s'laissant faire
Se marier avec une fille au derrière ferme et gros mollets
Là, il était bien, les jours passaient
Son affaire, sans être prospère, ma foi, tournait !
La bonne femme faisait son affaire
A la vieille école, vous savez !
Toujours derrière, un peu coincée
Patronne de la cuisine du Macramé
Et la vie s'écoulait
Les jours sans se ressembler vraiment
Se suivaient doucement, et calmement !
Mais au bout d'un moment...
Il trouva ça très chiant
Il prit sa pelle et son élan
Il claqua la gueule à sa belle
Et s'assied au milieu du champ...
Ce n'est pas ça que je cherchais
Encore une fois j'me suis planté
A vouloir la paix, la tranquillité
'Fini par être tout agité
Et tout ca pèse lourd, dans la balance
L'Homme est fait, j'en suis sûr, pour le dérèglement des sens !
Le chemin était tout tracé
Aussi tordu que ses pensées
Dans les rues sombres de la ville
Chaque soir il allait s'encanailler
Avec pour complice
Chaque soir, le brouillard
Et les vapeurs factices
Sans scrupules désormais
Il s'adonnait à son nouveau vice
Car, Monsieur s'était prit du cuir
Prit au jeu du Toujours Pire
De flagellations en dominations
Il faisait mal écrire, son plaisir
Mais toutes ces femmes étaient des proies un peu trop faciles
Une vision d'un grand champ plein de millier d'hommes dociles
Il parti dans un rire guttural
Il voyait les choses en grand
« Non de non mais je suis général ! »
Il avait retrouvé le gout du sang !
Voilà, C'est ça que je cherchais
Je l'ai enfin trouvé
La boucle de mon histoire
Maintenant est bouclée
Je suis fait pour commander !
Je suis fait pour faire la guerre !
Voilà, C'est ça que je cherchais
Je l'ai enfin trouvé
La boucle de mon histoire
Maintenant est bouclée
Je suis fait pour commander !
Je suis fait pour faire la guerre !
Et 15 ans plus tard, la Terre explosa
BOUM !
( Les Ongles Noirs )
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