Sur ce coup-là, j'vais pas caler une ambiance cool, dansante
Quand tous les jours tu dois aller au boulot avec deux boules dans l'ventre
Dur de ne pas faire d'écart et d'pas finir d'équerre
Quand tout t'écoeure et qu't'as plus qu'une envie c'est d'éclater l'décor
Dur de prendre de la hauteur quand tout te tire vers le bas
J'suis du genre à m'taire
Quand dans mon cerveau c'est la merde, gars
Quand mes poches s'ferment grave
Quand j'me sens cerné par
Mes pensées malsaines, car
Quand elles germent ça sent pas très bon
Moi j'suis loin d'être un griot
Et quand la destruction me fait sa danse de séduction
Bin je pars vite en vrille, gros
J'oscille trop, entre le chemin d'chez moi et le bistrot
Avec l'angoisse de glisser dans l'impasse de ceux qui tisent trop
Quand la lune m'entraîne là où je ne veux pas aller
Et pourtant j'y vais quand même, on s'en bat les…
Il en faut peu pour qu'on m'entraîne
Que je reprenne un verre, qu'on m'engrène
Et que je termine comme un crevard
Mais j'suis pas un [brave heart]
J'veux qu'on m'laisse peinard
Dans mes trêves dark
Tu vois l'scénar?
Un faiblard flemmard qui s'égare
Bref, rien d'homérique
Histoire plutôt merdique
Chiante comme Derrick
Avec la gueule de John Merrick
Je sais pas trop si j'ai c'que j'mérite
J'hésite, j'y médite quand j'effrite
Dans tous les cas faudrait qu'ça change et vite
Car là j'ai l'impression que depuis ma date de naissance
Je ne fais qu'acte de présence
Mais je ne veux pas de ta complaisance
Même si j'ai pas l'niveau
Mais là plus rien n'me fait saliver
Donc laisse-moi dans mon caniveau
A m'enivrer dans ma marée noire
D'ailleurs si tu n'as rien à faire
J'te suggère d'aller voir ailleurs
Avec le temps, quand t'es triste, t'encaisses
Il faut juste serrer les dents
Et faire semblant, pendant tes crises d'angoisse
Puis tu t'encrasses et tu perds confiance
Tout l'monde te tend la main et t'en as même pas conscience
Le bon sens n'a plus trop d'poids
Tu t'noies dans un verre d'eau
Et au fond t'es qu'un merdeux
Qui arrive juste pas à s'dire "contrôle-toi, pélo!"
Sans faire de clichés, j'vois tout en négatif
Désolé chéri si en c'moment pour toi c'est pas la méga-teuf
La vie me tire les tifs, et m'fait les seufs
Presque plus d'kif, si ce n'est celui entre mes yeufs
Bref, mon moral n'a pas le torse bombé
Comme mes chicots il m'a fait mal
Il s'est fait plomber puis est tombé
J'sens qu'mes sourires rétrécissent
Que mes névroses s'épaississent
Mais pélo, vas pas croire que l'écriture me soigne
J'suis juste un dépressif un poil excessif
Un pauvre type paumé qui le soir se triture le crâne
J'te fais l'étalage de mes vergetures, ouais
Le grand déballage avant la fermeture
J'pensais au démarrage que ça allait m'servir de cure
Mais malgré les pages noircies
[...]
Car elle ne fait pas fuir mes corbeaux, non
C'est un piètre épouvantail
C'est juste une radio de mes entrailles
Un bout d'journal au-dessus d'ma tête quand je suis sous la pluie
Et son rôle c'est d'être une épaule sur laquelle je m'appuie
J'ai pas franchement une avance en sagesse
Et pas d'pansement pour ma carence en caresses
Je manque de confort dans mon carrosse
J'ai quelques cassures dans ma cuirasse
Et des cafards dans mes chorus
Mais faut qu'je guérisse
Ca commence à craindre
T'en as pas marre, sérieux ?
Ca fait d'jà 3 minutes que j'arrête pas d'me plaindre
Et le pire c'est que je sais qu'après ça
Je s'rais même pas refait, non
Ca s'ra qu'un texte de plus sans refrain
Et c'que j'te sers
Rien qu'du fade froid sans dessert
T'as l'air déçu
T'aurais p't'être préféré une petite douceur
Bin j'suis désolé mon pote si t'aimes pas ça
Mais là tu vois j'ai rien du tout en stock
Donc voilà y'aura qu'ça en plat du mois
Quand tous les jours tu dois aller au boulot avec deux boules dans l'ventre
Dur de ne pas faire d'écart et d'pas finir d'équerre
Quand tout t'écoeure et qu't'as plus qu'une envie c'est d'éclater l'décor
Dur de prendre de la hauteur quand tout te tire vers le bas
J'suis du genre à m'taire
Quand dans mon cerveau c'est la merde, gars
Quand mes poches s'ferment grave
Quand j'me sens cerné par
Mes pensées malsaines, car
Quand elles germent ça sent pas très bon
Moi j'suis loin d'être un griot
Et quand la destruction me fait sa danse de séduction
Bin je pars vite en vrille, gros
J'oscille trop, entre le chemin d'chez moi et le bistrot
Avec l'angoisse de glisser dans l'impasse de ceux qui tisent trop
Quand la lune m'entraîne là où je ne veux pas aller
Et pourtant j'y vais quand même, on s'en bat les…
Il en faut peu pour qu'on m'entraîne
Que je reprenne un verre, qu'on m'engrène
Et que je termine comme un crevard
Mais j'suis pas un [brave heart]
J'veux qu'on m'laisse peinard
Dans mes trêves dark
Tu vois l'scénar?
Un faiblard flemmard qui s'égare
Bref, rien d'homérique
Histoire plutôt merdique
Chiante comme Derrick
Avec la gueule de John Merrick
Je sais pas trop si j'ai c'que j'mérite
J'hésite, j'y médite quand j'effrite
Dans tous les cas faudrait qu'ça change et vite
Car là j'ai l'impression que depuis ma date de naissance
Je ne fais qu'acte de présence
Mais je ne veux pas de ta complaisance
Même si j'ai pas l'niveau
Mais là plus rien n'me fait saliver
Donc laisse-moi dans mon caniveau
A m'enivrer dans ma marée noire
D'ailleurs si tu n'as rien à faire
J'te suggère d'aller voir ailleurs
Avec le temps, quand t'es triste, t'encaisses
Il faut juste serrer les dents
Et faire semblant, pendant tes crises d'angoisse
Puis tu t'encrasses et tu perds confiance
Tout l'monde te tend la main et t'en as même pas conscience
Le bon sens n'a plus trop d'poids
Tu t'noies dans un verre d'eau
Et au fond t'es qu'un merdeux
Qui arrive juste pas à s'dire "contrôle-toi, pélo!"
Sans faire de clichés, j'vois tout en négatif
Désolé chéri si en c'moment pour toi c'est pas la méga-teuf
La vie me tire les tifs, et m'fait les seufs
Presque plus d'kif, si ce n'est celui entre mes yeufs
Bref, mon moral n'a pas le torse bombé
Comme mes chicots il m'a fait mal
Il s'est fait plomber puis est tombé
J'sens qu'mes sourires rétrécissent
Que mes névroses s'épaississent
Mais pélo, vas pas croire que l'écriture me soigne
J'suis juste un dépressif un poil excessif
Un pauvre type paumé qui le soir se triture le crâne
J'te fais l'étalage de mes vergetures, ouais
Le grand déballage avant la fermeture
J'pensais au démarrage que ça allait m'servir de cure
Mais malgré les pages noircies
[...]
Car elle ne fait pas fuir mes corbeaux, non
C'est un piètre épouvantail
C'est juste une radio de mes entrailles
Un bout d'journal au-dessus d'ma tête quand je suis sous la pluie
Et son rôle c'est d'être une épaule sur laquelle je m'appuie
J'ai pas franchement une avance en sagesse
Et pas d'pansement pour ma carence en caresses
Je manque de confort dans mon carrosse
J'ai quelques cassures dans ma cuirasse
Et des cafards dans mes chorus
Mais faut qu'je guérisse
Ca commence à craindre
T'en as pas marre, sérieux ?
Ca fait d'jà 3 minutes que j'arrête pas d'me plaindre
Et le pire c'est que je sais qu'après ça
Je s'rais même pas refait, non
Ca s'ra qu'un texte de plus sans refrain
Et c'que j'te sers
Rien qu'du fade froid sans dessert
T'as l'air déçu
T'aurais p't'être préféré une petite douceur
Bin j'suis désolé mon pote si t'aimes pas ça
Mais là tu vois j'ai rien du tout en stock
Donc voilà y'aura qu'ça en plat du mois
( Boka Loca )
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