Abritées et nourries depuis l’aube
Les infimes parties de vie
Volent et rampent à travers tes chairs
Bâtissant chaque jour ta stèle morbide
Elles attendent sagement le moment
Où chacune d’elle pourra retrouver l’origine
D’un monde qui ne leur appartient plus
Elles sauront faire passer le nouvelle
Atteindrе peu à peu chacun de tеs organes
Encercler, contrôler, terrasser
Faite tomber ce géant qui ne les entend pas
A chaque feuille tombante
Une nuit de plus avancera
Vers ta fin
La peau crispée, les fluides gelés
Ta chute sourde se fera lentement
Les souffles brûlant viendront recouvrir ta carcasse
Balayant sans peine ton passage
Car infime est le géant qui croit en sa grandeur
Mais n’est qu’un soupçon de gangrène en suspend
Attendant d’être englouti sous sa propre matière
Recouvert, dévoré, il nourrit l’infini
Les infimes parties de vie
Volent et rampent à travers tes chairs
Bâtissant chaque jour ta stèle morbide
Elles attendent sagement le moment
Où chacune d’elle pourra retrouver l’origine
D’un monde qui ne leur appartient plus
Elles sauront faire passer le nouvelle
Atteindrе peu à peu chacun de tеs organes
Encercler, contrôler, terrasser
Faite tomber ce géant qui ne les entend pas
A chaque feuille tombante
Une nuit de plus avancera
Vers ta fin
La peau crispée, les fluides gelés
Ta chute sourde se fera lentement
Les souffles brûlant viendront recouvrir ta carcasse
Balayant sans peine ton passage
Car infime est le géant qui croit en sa grandeur
Mais n’est qu’un soupçon de gangrène en suspend
Attendant d’être englouti sous sa propre matière
Recouvert, dévoré, il nourrit l’infini
( Aodon )
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