Moi c’est Camelia ou Pand’Or en intérimaire
Ne m’appelle pas petite j’ai l’rap dans l’sang depuis l’âge primaire
Issue d’une maman tyrannique et d’un papa alcoolique
J’ai pas attendu Soprano pour m’déclarer mélancolique
Ma vie n’est pas facile, non, elle n’est pas idyllique
J’viens d’là où le moral des gens a fait un coma éthylique
J’ai vingt ans et pourtant l’impression d’avoir trop vécu
J’aime pas cette société pourrie et les messages qu’elle véhicule
J’suis indomptable, instable, alors la solitude me guette
Je perds très souvent des amis en un simple coup de baguette
J’ai choisi de vivre ma vie comme je l’entends
Rien à foutre des risques, rien à foutre de vivre longtemps
Je suis maladroite, et peu de gens arrivent à l’voir
Et plutôt sentimentale donc une proie facile à avoir
Personne ne verra les larmes que je dissimule
Car nos faiblesses sont les armes de ces bâtards qui simulent
Personne n’est dans ma tête, personne ne me connaît vraiment
Mais moi non plus j’connais personne car au final même les vrais mentent
Pardonne le discours, un peu brouillon, désordonné
Mais mon coeur et ma tête n’arrivent plus à se coordonner
C’que les gens pensent en m’voyant, j’en ai ma p’tite idée
Les gens sont des moutons à l’opinion téléguidée
J’en ai ma claque de justifier tous mes faits et gestes
Saches que j’en ai rien à foutre si la majorité m’déteste
J’suis pas la plus à plaindre, c’est pas pour ça que tout est rose
Dans mon monde on a banni Cupidon et Eros
Cette vie ne me correspond pas. Qui en a défini les termes ?
Dans l’obscurité de mes rêves quelqu’un a niqué ma lanterne
Me demandez plus d’écrire des textes un peu moins tristes
J’sais pas simuler l’bonheur. J’suis pas actrice, mais artiste
J’choisis pas les sentiments, les émotions qui m’envahissent
J’ai plus l’contrôle de moi-même et j’trouve ça moche comme des varices
Alors, la plupart du temps j’suis high comme les Rastafari
Moi j’suis faite pour Amsterdam et pas pour rester à Paris
Et c’plaisir devient un vice, car on s’y attache
Devient alors une habitude, fumer l’calumet des Apaches
J’ai beau vouloir tourner la page, rien à faire j’manque de courage
Y’a plus rien qui m’soulage, même pas l’soutien de l’Entourage
J’aimerais crier victoire, sans qu’une galère arrive après
La chance n’est pas de mon côté, voilà ma vie et ses attraits
Difficile d’être dans le rang, de s’aligner, de rester droite
Car le quotidien d’un homme surprend comme le cheval de Troie
Garde bien en tête que parfois la vie sur Terre est austère
Moi j’étouffe comme si j’avais la tête coincée dans l’toaster
J’ai perdu la foi, depuis que j’mange le macadam
Je me sens prisonnière, comme éternellement en garde-à-v’
Merci chienne de vie, où devrais-je vous appeler Madame
Qui f’ra de moi un cadavre achevé par l’poids d’ses états d’âme
Moi c’est Camelia ou Pand’Or en intérimaire. [x3]
Pand’Or en intérimaire. [x3]
Moi c’est Camelia ou Pand’Or en intérimaire
Ne m’appelle pas petite j’ai l’rap dans l’sang depuis l’âge primaire
Issue d’une maman tyrannique et d’un papa alcoolique
J’ai pas attendu Soprano pour m’déclarer mélancolique
Ma vie n’est pas facile, non, elle n’est pas idyllique
J’viens d’là où le moral des gens a fait un coma éthylique
J’ai vingt ans et pourtant l’impression d’avoir trop vécu
J’aime pas cette société pourrie et les messages qu’elle véhicule
J’suis indomptable, instable, alors la solitude me guette
Je perds très souvent des amis en un simple coup de baguette
J’ai choisi de vivre ma vie comme je l’entends
Rien à foutre des risques, rien à foutre de vivre longtemps
Je suis maladroite, et peu de gens arrivent à l’voir
Et plutôt sentimentale donc une proie facile à avoir
Personne ne verra les larmes que je dissimule
Car nos faiblesses sont les armes de ces bâtards qui simulent
Personne n’est dans ma tête, personne ne me connaît vraiment
Mais moi non plus j’connais personne car au final même les vrais mentent
Pardonne le discours, un peu brouillon, désordonné
Mais mon coeur et ma tête n’arrivent plus à se coordonner
C’que les gens pensent en m’voyant, j’en ai ma p’tite idée
Les gens sont des moutons à l’opinion téléguidée
J’en ai ma claque de justifier tous mes faits et gestes
Saches que j’en ai rien à foutre si la majorité m’déteste
J’suis pas la plus à plaindre, c’est pas pour ça que tout est rose
Dans mon monde on a banni Cupidon et Eros
Cette vie ne me correspond pas. Qui en a défini les termes ?
Dans l’obscurité de mes rêves quelqu’un a niqué ma lanterne
Me demandez plus d’écrire des textes un peu moins tristes
J’sais pas simuler l’bonheur. J’suis pas actrice, mais artiste
J’choisis pas les sentiments, les émotions qui m’envahissent
J’ai plus l’contrôle de moi-même et j’trouve ça moche comme des varices
Alors, la plupart du temps j’suis high comme les Rastafari
Moi j’suis faite pour Amsterdam et pas pour rester à Paris
Et c’plaisir devient un vice, car on s’y attache
Devient alors une habitude, fumer l’calumet des Apaches
J’ai beau vouloir tourner la page, rien à faire j’manque de courage
Y’a plus rien qui m’soulage, même pas l’soutien de l’Entourage
J’aimerais crier victoire, sans qu’une galère arrive après
La chance n’est pas de mon côté, voilà ma vie et ses attraits
Difficile d’être dans le rang, de s’aligner, de rester droite
Car le quotidien d’un homme surprend comme le cheval de Troie
Garde bien en tête que parfois la vie sur Terre est austère
Moi j’étouffe comme si j’avais la tête coincée dans l’toaster
J’ai perdu la foi, depuis que j’mange le macadam
Je me sens prisonnière, comme éternellement en garde-à-v’
Merci chienne de vie, où devrais-je vous appeler Madame
Qui f’ra de moi un cadavre achevé par l’poids d’ses états d’âme
Moi c’est Camelia ou Pand’Or en intérimaire. [x3]
Pand’Or en intérimaire. [x3]
Moi c’est Camelia ou Pand’Or en intérimaire
( Pand'Or )
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