[Couplet 1]
J’ai les idées noires dans un monde blanc comme un zoulou sous l’apartheid
Le temps est un taulard riant pendant qu’un bavard plaide
Les idoles de c’Monde ne sont qu’des héros d’poche
Les rues ressemblent à des retables de Jérôme Bosch
Je contemple les déserts d’ici
Les bouches de métro ne crachent plus que de l’air vicié
Logique si les âmes non éclairées ne peuvent pas s’voir
Tôt, j’écris des ballades que je brûle le soir
J’n’irai pas plus loin que les perdants
Finirai par tomber de haut comme Marcel Cerdan
Détachés de la beauté des choses, nous n’sommes que des cadavres
L’enfer s’étiole un peu plus à chaque nouvelle palabre
La poésie n’est qu’une autre forme de solitude
Et le bétail croit lutter depuis sa servitude
Vos jérémiades ne pèsent rien dans la balance
Les derniers s’ront les premiers quand ces derniers auront un tour d’avance
[Refrain x2]
Dis un prix, imprime, un pire implique un tir, un cri impie
Un signe, un tri, ainsi un qui s'en tire, vingt qui s'empilent
Vire en ruines comme dix empires ou 600 types infirmes en fuite
Affinent un vide, affirment un rite, ainsi incitent à vivre aride
[Couplet 2]
Devant le papier je manque de mots comme Marcel Marceau
À tout prendre au pied d’la lèpre on termine en morceaux
L’esprit est un pacifiste au cœur d’une foire d’empoigne
L’époque est démoniaque, te roue d’coups comme Saint-Antoine
De’vnir un tas d’cendres : je me disperse
M’éparpille à la façon d’un peintre fou quand je digresse
Et l’abîme me pèse, et la cime se dresse
Scriabine me berce tandis que les jours me baisent
Je travaille de nouvelles formes de blues
Prisonnier d’une nouvelle forme de brousse
Avale des années de routes froides et lézardées de doutes
Traverser des mégapoles, finir dans la plus noire de toutes
L'art est mon ultime rempart contre la mort
L'art est mon ultime rempart contre la norme
Mes jérémiades ne pèsent rien dans la balance
Les derniers s’ront les premiers quand ces derniers auront un tour d’avance
[Refrain x4]
J’ai les idées noires dans un monde blanc comme un zoulou sous l’apartheid
Le temps est un taulard riant pendant qu’un bavard plaide
Les idoles de c’Monde ne sont qu’des héros d’poche
Les rues ressemblent à des retables de Jérôme Bosch
Je contemple les déserts d’ici
Les bouches de métro ne crachent plus que de l’air vicié
Logique si les âmes non éclairées ne peuvent pas s’voir
Tôt, j’écris des ballades que je brûle le soir
J’n’irai pas plus loin que les perdants
Finirai par tomber de haut comme Marcel Cerdan
Détachés de la beauté des choses, nous n’sommes que des cadavres
L’enfer s’étiole un peu plus à chaque nouvelle palabre
La poésie n’est qu’une autre forme de solitude
Et le bétail croit lutter depuis sa servitude
Vos jérémiades ne pèsent rien dans la balance
Les derniers s’ront les premiers quand ces derniers auront un tour d’avance
[Refrain x2]
Dis un prix, imprime, un pire implique un tir, un cri impie
Un signe, un tri, ainsi un qui s'en tire, vingt qui s'empilent
Vire en ruines comme dix empires ou 600 types infirmes en fuite
Affinent un vide, affirment un rite, ainsi incitent à vivre aride
[Couplet 2]
Devant le papier je manque de mots comme Marcel Marceau
À tout prendre au pied d’la lèpre on termine en morceaux
L’esprit est un pacifiste au cœur d’une foire d’empoigne
L’époque est démoniaque, te roue d’coups comme Saint-Antoine
De’vnir un tas d’cendres : je me disperse
M’éparpille à la façon d’un peintre fou quand je digresse
Et l’abîme me pèse, et la cime se dresse
Scriabine me berce tandis que les jours me baisent
Je travaille de nouvelles formes de blues
Prisonnier d’une nouvelle forme de brousse
Avale des années de routes froides et lézardées de doutes
Traverser des mégapoles, finir dans la plus noire de toutes
L'art est mon ultime rempart contre la mort
L'art est mon ultime rempart contre la norme
Mes jérémiades ne pèsent rien dans la balance
Les derniers s’ront les premiers quand ces derniers auront un tour d’avance
[Refrain x4]
( Lucio Bukowski )
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