J’ai compris ce que c’était que se lever tôt pour un smic
Alors j’ai dit non (c’est mort)
J’irai pas non plus m’endormir devant un bureau vers Cours Saint- Émilion
Même si l’tron-pa fait péter le Perignon à la fin d’ton mois
Nous on s’plaignait pas quand on n’avait pas, on souriait quand on avait
J’parle du surplus car j’ai toujours eu quelque chose dans mon assiette
On était les champions de la lerga donc on a beaucoup trainé dans l’square
Inquiété les rents-pa, discuter des heures sans s’voir
Mais on aimait ça bien qu’on était pas zinzins
Entre la street et la ure
On a mit de côté la littérature pour faire chier les voisins zin
Joint, gars еt graph dans le hall on a niqué la tur-pein zin
Avec mеs potes on parle un Argos récent depuis l’adolescence ouais
Pour s’comprendre on a des tac-tics, des regards
A la base on avait pas de fric, grandi dans la rue la vie on l’a adoré sans
Avec mes G’s on pensait qu’la vie était sélective
On était cons dans l’fond, on a relevé le menton et on a fait des chiffres Très très vite
J’exagère mais c’est dire A quel point ce système est débile et fébrile
Moi le jour j’connais pas J’fréquente que la nuit noire quand la lune est pleine
Et si je bois des verres je verse une larme au sol pour le reuf qui purge ses peines
Un voile posé sur ses plaies mais putain (jt’oublie pas fréro)
Calé dans l’allée j’niaks
J’vois les tarpés et les années qui passent J’passe chez Rima j’prends un paquet de pipas, garettes-ci
Et puis j’vais au ring J’fais la même chose tous les jours
Là ou les tours t’en jouent j’étouffe J’ai envie d’oublier cette nuit j’vais vomir
Les yeux sont rouges on est tous rés-bou
C’est pas la même entre vous et nous
Nous pour les sous on s’bouge
Ça vient aps seul tout t’es fou
Fais l’homme, bats toi si comme moi la vie t’a rouée de coups Ici tout m’dégoute, tous des fous
Ceux qui nous gouvernent ou les bourges
Représentés par des cistes-ra
Qui visent les immigrés en disant
Qu’on est sensé virer mais est ce qu’on serait ici sans eux
Moi non en tout cas donc maman ne doute pas
On leur prouvera que la France c’est nous pas ces trous de balles Tu captes n faut s’casser le dos ici t’es rien sans rien
J’fais que taffer faut que je prenne le train en chemin
J’me battrai gros si tu veux maintenant
Je flex le zder
J’sors une bête de rime comme je teje le pet
Mais à quoi ça sert
Tout ce que j’entreprends foire sa mère Deux jours sur sept que j’vois ma mère
Poignard dans le cœur La drogue dans l’blunt
Ma mort dans l’cup J’bois ma rancœur Au front comme à…
J’écris des putains de lyrics influencés par l’amour, la haine
La relève j’la couche, méfie toi de mes tontons
Les chiffres mentent moins que les hommes, j’me fie qu’à mes totaux
Les crocs de Godzilla, la frappe de Gonzalo Mon croc est aussi là quand ça parle de salaud
Faut bicrave, identité remarquable mais j’fais le geste au cas où
Et ceux qui négligent mes dires méritent juste un KO
Ouais j’sais qu’tu joues le costaud
Cause trop on t’baise et tu crois que c’est la guerre
J’ai les cojo d’mon père
Propose ton tête et tu vas perdre la tienne Affaire classée, équipe trop au top fais pas de menaces gros
Peu de rescapés après
Le flow de So Clock et les phases de Lasco
Tu dis qu’il y a pas d’issu mais moi j’ai pas dit ça
Sache qu’à dix l’ambiance est abyssale
Et j’me suis fait mes amis seul Ils sont méfiants mais j’les ferai taire quand j’aurais l’occas
Ils savent qu’on dérange comme un bout d’scotch collé au doigt
Eh p’tit respire ça tous les cents mètres
Ton équipe est étrange donc mon équipe les étrangle mec
J’me sens comme full métal
La vérité début devant à l’époque
Rares sont ceux dans l’rap qui d’vant moi débitent à mon époque Avant j’avais raison mais t’as vu maintenant j’ai tort
Aujourd’hui je veux tout baiser donc c’est les putes avant les potes Ouais c’est les putes avant les potes mais si tes potes c’est des putes
Ça fait qu’il y aura personne sauf quand j’récolterai des thunes
Big Up ceux qui descendent moi j’m’arrêterai pas de monter
Ma mère m’a mit au monde mais j’lui dois rien car j’lui ai rien demandé
J’suis fragmenté à cause des femmes sincères
J’ai même plus de limites mon rap n’a plus d’infâme censure
Il faut qu’on chante ensemble en chœur tu sais là où les flammes s’insèrent
J’entends mon son sur les réseaux donc j’veux pas voir les fans sans sueur
Big Up à ceux qui négligent tant (Big Up)
Eh je n’écris pour combler mon inexistence
Y’a rien d’si excitant J’efface pas mes péchés avec du White Spirit
Et tu résous pas mes casse têtes avec de l’Aspirine
Alors j’ai dit non (c’est mort)
J’irai pas non plus m’endormir devant un bureau vers Cours Saint- Émilion
Même si l’tron-pa fait péter le Perignon à la fin d’ton mois
Nous on s’plaignait pas quand on n’avait pas, on souriait quand on avait
J’parle du surplus car j’ai toujours eu quelque chose dans mon assiette
On était les champions de la lerga donc on a beaucoup trainé dans l’square
Inquiété les rents-pa, discuter des heures sans s’voir
Mais on aimait ça bien qu’on était pas zinzins
Entre la street et la ure
On a mit de côté la littérature pour faire chier les voisins zin
Joint, gars еt graph dans le hall on a niqué la tur-pein zin
Avec mеs potes on parle un Argos récent depuis l’adolescence ouais
Pour s’comprendre on a des tac-tics, des regards
A la base on avait pas de fric, grandi dans la rue la vie on l’a adoré sans
Avec mes G’s on pensait qu’la vie était sélective
On était cons dans l’fond, on a relevé le menton et on a fait des chiffres Très très vite
J’exagère mais c’est dire A quel point ce système est débile et fébrile
Moi le jour j’connais pas J’fréquente que la nuit noire quand la lune est pleine
Et si je bois des verres je verse une larme au sol pour le reuf qui purge ses peines
Un voile posé sur ses plaies mais putain (jt’oublie pas fréro)
Calé dans l’allée j’niaks
J’vois les tarpés et les années qui passent J’passe chez Rima j’prends un paquet de pipas, garettes-ci
Et puis j’vais au ring J’fais la même chose tous les jours
Là ou les tours t’en jouent j’étouffe J’ai envie d’oublier cette nuit j’vais vomir
Les yeux sont rouges on est tous rés-bou
C’est pas la même entre vous et nous
Nous pour les sous on s’bouge
Ça vient aps seul tout t’es fou
Fais l’homme, bats toi si comme moi la vie t’a rouée de coups Ici tout m’dégoute, tous des fous
Ceux qui nous gouvernent ou les bourges
Représentés par des cistes-ra
Qui visent les immigrés en disant
Qu’on est sensé virer mais est ce qu’on serait ici sans eux
Moi non en tout cas donc maman ne doute pas
On leur prouvera que la France c’est nous pas ces trous de balles Tu captes n faut s’casser le dos ici t’es rien sans rien
J’fais que taffer faut que je prenne le train en chemin
J’me battrai gros si tu veux maintenant
Je flex le zder
J’sors une bête de rime comme je teje le pet
Mais à quoi ça sert
Tout ce que j’entreprends foire sa mère Deux jours sur sept que j’vois ma mère
Poignard dans le cœur La drogue dans l’blunt
Ma mort dans l’cup J’bois ma rancœur Au front comme à…
J’écris des putains de lyrics influencés par l’amour, la haine
La relève j’la couche, méfie toi de mes tontons
Les chiffres mentent moins que les hommes, j’me fie qu’à mes totaux
Les crocs de Godzilla, la frappe de Gonzalo Mon croc est aussi là quand ça parle de salaud
Faut bicrave, identité remarquable mais j’fais le geste au cas où
Et ceux qui négligent mes dires méritent juste un KO
Ouais j’sais qu’tu joues le costaud
Cause trop on t’baise et tu crois que c’est la guerre
J’ai les cojo d’mon père
Propose ton tête et tu vas perdre la tienne Affaire classée, équipe trop au top fais pas de menaces gros
Peu de rescapés après
Le flow de So Clock et les phases de Lasco
Tu dis qu’il y a pas d’issu mais moi j’ai pas dit ça
Sache qu’à dix l’ambiance est abyssale
Et j’me suis fait mes amis seul Ils sont méfiants mais j’les ferai taire quand j’aurais l’occas
Ils savent qu’on dérange comme un bout d’scotch collé au doigt
Eh p’tit respire ça tous les cents mètres
Ton équipe est étrange donc mon équipe les étrangle mec
J’me sens comme full métal
La vérité début devant à l’époque
Rares sont ceux dans l’rap qui d’vant moi débitent à mon époque Avant j’avais raison mais t’as vu maintenant j’ai tort
Aujourd’hui je veux tout baiser donc c’est les putes avant les potes Ouais c’est les putes avant les potes mais si tes potes c’est des putes
Ça fait qu’il y aura personne sauf quand j’récolterai des thunes
Big Up ceux qui descendent moi j’m’arrêterai pas de monter
Ma mère m’a mit au monde mais j’lui dois rien car j’lui ai rien demandé
J’suis fragmenté à cause des femmes sincères
J’ai même plus de limites mon rap n’a plus d’infâme censure
Il faut qu’on chante ensemble en chœur tu sais là où les flammes s’insèrent
J’entends mon son sur les réseaux donc j’veux pas voir les fans sans sueur
Big Up à ceux qui négligent tant (Big Up)
Eh je n’écris pour combler mon inexistence
Y’a rien d’si excitant J’efface pas mes péchés avec du White Spirit
Et tu résous pas mes casse têtes avec de l’Aspirine
( LTF )
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