[Lyric] Saisons (Izzy Scal)

VERSE 1

J’ai compris que ces étrangers et moi depuis la nuit des temps on partage le même sang
On a fusionné c’est plus des figurants, j’ai dû me démener mais j’suis sorti du rang
J’me suis réveillé tout défiguré sur un banc étoilé mes armes parties au vent
J’ai tremblé comme les feuilles du frêne qui me semblent même plus vraiment réelles à présent

J'libère l’écureuil, vide le compte épargne, mon ego m’frеine mon reflet dеvient pâle
J’te promets la Vérité il empale, j’vois comètes tomber sur les capitales
Plus j’sais de trucs plus je perds la raison, j’suis un cochon on souffle sur ma maison
J’ai déjà dépensé l'fric d’la rançon, la mort a toqué on a monté l'son

J’arrive plus à savoir c’qui est juste ou est faux j’me fait toujours du souci pour les autres
Pour la serveuse, le caissier, l’astronaute et souvent j’oublie qui est à mes côtés
J’ai toujours su, qu’on était un, j’les entends m’dire à quoi bon faire le bien
J’ai peur qu’leur coeur à jamais soit éteint, on met un putain masque depuis l’premier matin

On se déguise... On est dégueu...
On fait des bêtises... On est pas mieux qu’eux...
Mais quand même un peu ... mais quand même un peu ...
J'me rappelle plus si avant on avait, J’me Rappelle plus si avant on avait

REFRAIN

J'me rappelle plus si avant on avait des saisons
J’leur dit plus jamais c’que j’pense mais vous avez raison
J'ai toujours voulu être dans l'argumentation
Et à présent J’écoute même plus leur conversation

J’me rappelle plus si avant on savait
Plus on est repu, moins on s’en fait
Les crimes sont tu, les cœurs en arrêt
On s’est rendu, comme y voulaient
Et on fait tous comme si ça allait
Et ouais Et ouais


VERSE 2

J'ai vu mallettes qui rendent malades ceux qui les tiennent, j'ai vu petites filles se prendre pour des reines
J'ai vu le christ dans des soirées mondaines, Dieu enterré sous restant de la cène
J’ai jamais rencontré un révolutionnaire j’crois qu’on a défoncé l’paratonnerre
Heureusement y a ce souffle qui me mène, parce que eux y savent faire que la guerre

A chaque fois que le vent souffle de moi s’décroche un pan, variance important dans c’qui est important
J’utilise pas la force pour m’imposer le désir de m’enfuir ne cesse de me hanter
Après j’m’en vais! j’trouve ça décevant
Les artistes m’aident à sortir la tête des nuages même si j’dois avouer qu’la qualité descend
J'ai toujours voulu partir comme Rahan, sans me retourner sans m'poser des questions
Juste avancer sans s'demander comment ni pourquoi ressentir chaque instant uniquement pour moi
Béatitude sommeil profond, direction sud sans décision
Danse sur la lune avec Amstrong, ils manient très bien le hameçon

Et sans trembler j'ai tendu la main vers l'univers, il m’a dit arrête de tourner en rond
T'inquiètes mon frère, rien ne te sert, arrête d’écouter la musique de fond
Va au delà de tes rêves de mer ou tu vas finir par péter les plombs
A présent nos yeux se croisent s’insèrent, j’ressens déjà quelques vibrations


REFRAIN

J'me rappelle plus si avant on avait des saisons
J’leur dit plus jamais c’que j’pense mais vous avez raison
J'ai toujours voulu être dans l'argumentation
Et à présent J’écoute même plus leur conversation

J’me rappelle plus si avant on savait
Plus on est repu, moins on s’en fait
Les crimes sont tu, les cœurs en arrêt
On s’est rendu comme y voulaient
Et on fait tous comme si ça allait
Et ouais Et ouais