[Paroles de "Virée meurtrière"]
[Couplet 1]
28 décembre, une ambulance approche à fond d'balle
Avec trois corps en sang qui se sont pris un frontal
Des jeunes dans la vingtaine qu’étaient d'sortie à c'qu’on sache
Inanimés d'après c'que tous les médecins constatent
À première vue le choc a été d'une rare violence
Des débris éparpillés sur une surface trop grande
D'après les témoins l'accident est à glacer l'sang
Toutes les dépositions sont faites, reste à marquer l'tеmps
7 heures et dеmi du mat’ dans une petite bourgade tranquille
Plutôt habituée à c’que tout soit plus calme qu'en ville
Mais en ce dimanche matin l’atmosphère est triste et lourde
Les traces du crash laissent à penser qu'la mort les briserait tous
De la boucherie à l'épicerie les langues se lâchent
Ça parle que de ça dans toutes les bouches, certains frappent même les jambes de rage
Désespérés que la route soit si souvent meurtrière
Et qu'elle prenne même la vie de ceux qui disent pourtant leurs prières
[Pont]
Serrez ma main !
La tension est basse
Il faut la passer à six litres !
On est encore loin ?
Environ six minutes, les routes sont verglacées
Je n’entends rien !
...
[Couplet 2]
À l'hôpital les urgentistes s'activent dans tous les sens
Le défibrillateur affiche quand l'pouls s'déclenche
Baxter, poches de sang, piqures, masque respiratoire
Certains criant sans relâche : "Sans blague petit bats-toi !"
Ils donnent sincèrement tout c'qu'ils ont, ne veulent pas échouer
Après en avoir perdu deux ne pensent qu'à s'dévouer
Ne sont braqués que sur une seule chose
Tenter de sauver cette vie qui depuis plus d'une heure chôme
En salle d'op' les chirurgiens sont au taquet
Ont l'dos claqué mais mettent le gros paquet
On peut apercevoir que leurs yeux sont trop marqués
Après deux heures de peau charcutée et d'os craqués
Mais au bout de leur calvaire cette fois ci leurs efforts payent
C'est l'esprit vide qu'ils s'échappent de ces décors ternes
Avec le sentiment du devoir accompli
Malgré qu'ils sachent que l'avenir de c'gamin a de quoi s'assombrir
[Couplet 3]
Après de longs jours de coma les yeux de Jim ont finis par s'ouvrir
Un regard vide et apeuré qu'ses proches devront vite adoucir
Il comprend pas ce qu'il lui arrive, pourquoi tout le monde le fixe
Dans cette chambre d'hôpital, dans un lit que surplombe le Christ
Il voit sa mère en pleurs et puis son père en sueur
Chaque visage dans la chambre chantait le même triste air en chœur
Puis tout à coup il réalise qu'il ne sent plus ses jambes
Il a beau vouloir les bouger chaque minute tue ses chances
Pas un seul bout d'orteil n'est près à s'écarter
Il a tellement la rage qu'il finirait même presque par les gerter
Jim a vite compris que s'en serait fini d'marcher
Quand le docteur l'a regardé, une chaise roulante pour l'y parquer
Ses larmes coulaient pourtant le pire était à venir
Quand on lui dit qu'ses deux amis ne pourraient plus rêver d'avenir
Que son inconscience les avait emportés
Que l'alcool et la drogue les avaient fait chavirer sans forcer
[Couplet 1]
28 décembre, une ambulance approche à fond d'balle
Avec trois corps en sang qui se sont pris un frontal
Des jeunes dans la vingtaine qu’étaient d'sortie à c'qu’on sache
Inanimés d'après c'que tous les médecins constatent
À première vue le choc a été d'une rare violence
Des débris éparpillés sur une surface trop grande
D'après les témoins l'accident est à glacer l'sang
Toutes les dépositions sont faites, reste à marquer l'tеmps
7 heures et dеmi du mat’ dans une petite bourgade tranquille
Plutôt habituée à c’que tout soit plus calme qu'en ville
Mais en ce dimanche matin l’atmosphère est triste et lourde
Les traces du crash laissent à penser qu'la mort les briserait tous
De la boucherie à l'épicerie les langues se lâchent
Ça parle que de ça dans toutes les bouches, certains frappent même les jambes de rage
Désespérés que la route soit si souvent meurtrière
Et qu'elle prenne même la vie de ceux qui disent pourtant leurs prières
[Pont]
Serrez ma main !
La tension est basse
Il faut la passer à six litres !
On est encore loin ?
Environ six minutes, les routes sont verglacées
Je n’entends rien !
...
[Couplet 2]
À l'hôpital les urgentistes s'activent dans tous les sens
Le défibrillateur affiche quand l'pouls s'déclenche
Baxter, poches de sang, piqures, masque respiratoire
Certains criant sans relâche : "Sans blague petit bats-toi !"
Ils donnent sincèrement tout c'qu'ils ont, ne veulent pas échouer
Après en avoir perdu deux ne pensent qu'à s'dévouer
Ne sont braqués que sur une seule chose
Tenter de sauver cette vie qui depuis plus d'une heure chôme
En salle d'op' les chirurgiens sont au taquet
Ont l'dos claqué mais mettent le gros paquet
On peut apercevoir que leurs yeux sont trop marqués
Après deux heures de peau charcutée et d'os craqués
Mais au bout de leur calvaire cette fois ci leurs efforts payent
C'est l'esprit vide qu'ils s'échappent de ces décors ternes
Avec le sentiment du devoir accompli
Malgré qu'ils sachent que l'avenir de c'gamin a de quoi s'assombrir
[Couplet 3]
Après de longs jours de coma les yeux de Jim ont finis par s'ouvrir
Un regard vide et apeuré qu'ses proches devront vite adoucir
Il comprend pas ce qu'il lui arrive, pourquoi tout le monde le fixe
Dans cette chambre d'hôpital, dans un lit que surplombe le Christ
Il voit sa mère en pleurs et puis son père en sueur
Chaque visage dans la chambre chantait le même triste air en chœur
Puis tout à coup il réalise qu'il ne sent plus ses jambes
Il a beau vouloir les bouger chaque minute tue ses chances
Pas un seul bout d'orteil n'est près à s'écarter
Il a tellement la rage qu'il finirait même presque par les gerter
Jim a vite compris que s'en serait fini d'marcher
Quand le docteur l'a regardé, une chaise roulante pour l'y parquer
Ses larmes coulaient pourtant le pire était à venir
Quand on lui dit qu'ses deux amis ne pourraient plus rêver d'avenir
Que son inconscience les avait emportés
Que l'alcool et la drogue les avaient fait chavirer sans forcer
( Karib (O.P.A.K.) )
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