Je m’inquiète, je finirais seul, dans la mort, pas de caméra
Je dois rester sec sous la pluie, mais j'ai qu'une parka pérav'
Et vu que je passe mes journées, dans un parc à bédav'
Parfois j'ai honte, on embrasse pas sa mère avec cette bouche
Je suis en excès de bourges, j'ai pas de maison, pas de maquette
Et vu que je m'inquiète, il faut que j'inspire mes états d'âme
Vous faire kiffer, toi et ta dame, mais je m'inquiète car les mariages
Finissent en drame, il n'y a pas plus con que ce mot de cinq lettres
Et vu l’état du monde, j’acquiesce je veux croiser l'agonie dans chaque pièce
A chaque rime, chaque rire, j'accepte
C'est pour ça que je fais ma musique en libre accès
Mais il n'y a pas de morale, ni même de pseudo libre arbitre
Quand je vois toutes les atrocités que certains de nos livres abritent
Et l’inquiétude nous gagne ils parlent de quiétude pour nous dominer
On est tous responsable je te ferais pas le coup de l'effet domino
Mais je ne me voile pas la face, l' honnêteté je ne l'accorde qu'aux minos
Plus torturé qu'un prof de philo le poids de mon âme est de quelques kilos
Tu peux essayer d'appeler ton Dieu il viendra pas pour tes beaux yeux
Inquiet du doigt pointé de monsieur des deux poids deux mesures
J'ai fait un pacte avec le rap je lui doit tout ma dévotion
Un homme un vrai doit travailler, je veux faire virevolter ses notions
Tu dois pointer, mais le patron te vole tes émotions
L'impression de perdre son souffle
Tu peux garder les yeux fermé, pourtant tout le monde souffre
Inquiet de la montée du racisme, des fachos, de leur délire rassie
De la fonte des glaces, de l'ordre mondial, de leur voyoucratie
Coupes lui les ponts, et la misère trouveras un autre accès
On le saurait si les humains pouvaient tous vivre en autarcie
Je ne changerais pas, même si je sais que mes hôtes insistent
Pendant que certain vivent un drame, les autres y assistent
C'est comme ça depuis des années, l'air du temps nous désuni
Avec son aide on se laisse aller on laisse la routine s’installer
On prend pour habitude de perdre ça vie dans une simple allée
A force de sécher mes larmes j'en ai gardé les mains salés
La vie nous a salie, les belles histoires finissent à l'eau
Depuis que les go' aiment les salops, les putes, je les laisse a d'autres
Je me suis mis mes amis à dos, je ne veux pas finir ma vie ado
Aidez moi je vous en supplie je crois crois que mon avis à tord
J'ai écouté trop de sons, trop fort, pour avoir l’ouïe fine des gosses
Mon corps ne fait plus la différence entre une piquette et un whisky d’Écosse
A cause des cuites que j'ai tapées à ressasser ma vie qui déconne
S'ils font les bons amis, je suis une victime des comptes
Et ça m'inquiète, de la voir elle même s’inquiéter
De quoi dégoûter une bonne sœur et lui faire regretter sa piétée
Les gens ne se regardent plus, a quoi bon s'apprêter ?
Je voulais vous le dire, je m'inquiète, j'ai trouvé que ce morceau s'y prêtait
Je voulais être fière de mon rap, j'ai jamais été ci près de l'être
Et s'ils apprécient mes lettres, et même après six cannettes
Ils ne seront pas pressé de l'admettre mais je suis sur le point de leur la mettre
Je les avait prévenu de faire gaffe au moment de couper leurs lamelles
Ils voulaient tous vous escroquer avec moi ce ne sera pas la même
Je m'inquiète du jour où tu voudra le Maxi " La même..."
Et je vais tout faire pour que même tes maxillaires m'aiment
Trouver les bons outils, un peu comme un taxidermiste
Ma vie n'était qu'un mur blanc, jusqu’à ce qu'un tag s'y ternisse
J'ai connu les cuites à quatre, finies par un taxi-tennis
Les coups que je porte ne t'effleure pas, elle périras sous les tiens
Et je m'inquiète que cinq ans plus tard, il y est une nouvelle conne dans ta main
Inquiet du chemin que l'on prend, à chaque chronique du JT
Où l'on juge la valeur d'un homme de par sa productivité
Malgré les relents d'l'homophobie vous rêvez tous de vous mettre la trique
L'avouer même à la télé ça reste un suicide médiatique
Et quand il s'agit d'en parler, alors là, même les médias tiquent
Et ça m'inquiète, moins pour ce père que pour ça petite
Il n'y a pas de Fac qui tienne, aucun moyen pour moi de kiffer l'école
Aucun ami qui téléphone, du rap j'ai dû quitter les codes
Je n'aime pas le vélo, pourquoi devrais-je grimper les cotes ?
Organiser mon temps juste pour voir trinquer mes potes ?
J’appartiens à quelle époque ? L'impression d'être anachronique
Histoire de thunes, de sky, ça correspond à ma chronique
Entre youtube et skype, il vaut mieux se trouver un acronyme
La seule chose que l'on ne peut plus faire c'est bien des courriers anonymes
On a crée la Plake a-t-il fait l'Homme à son image ?
Tournante par principe, pas physique, mais chimique au possible
Et viser l'échiquier, dévisser les chicots d'un alchimie composite
Au fichier des fichiers ou il fait chier d'être figé
Il s'agit d'EDWIG et d'HADOPI de rêves fixés d'ados
Pire, d'enfants sans outils
Au jeu du fascisme étatique ils ont pu gagner sans souci
Ils ont perdu ma confiance
Réveillez vous, ils ont peur de vos consciences
Je dois rester sec sous la pluie, mais j'ai qu'une parka pérav'
Et vu que je passe mes journées, dans un parc à bédav'
Parfois j'ai honte, on embrasse pas sa mère avec cette bouche
Je suis en excès de bourges, j'ai pas de maison, pas de maquette
Et vu que je m'inquiète, il faut que j'inspire mes états d'âme
Vous faire kiffer, toi et ta dame, mais je m'inquiète car les mariages
Finissent en drame, il n'y a pas plus con que ce mot de cinq lettres
Et vu l’état du monde, j’acquiesce je veux croiser l'agonie dans chaque pièce
A chaque rime, chaque rire, j'accepte
C'est pour ça que je fais ma musique en libre accès
Mais il n'y a pas de morale, ni même de pseudo libre arbitre
Quand je vois toutes les atrocités que certains de nos livres abritent
Et l’inquiétude nous gagne ils parlent de quiétude pour nous dominer
On est tous responsable je te ferais pas le coup de l'effet domino
Mais je ne me voile pas la face, l' honnêteté je ne l'accorde qu'aux minos
Plus torturé qu'un prof de philo le poids de mon âme est de quelques kilos
Tu peux essayer d'appeler ton Dieu il viendra pas pour tes beaux yeux
Inquiet du doigt pointé de monsieur des deux poids deux mesures
J'ai fait un pacte avec le rap je lui doit tout ma dévotion
Un homme un vrai doit travailler, je veux faire virevolter ses notions
Tu dois pointer, mais le patron te vole tes émotions
L'impression de perdre son souffle
Tu peux garder les yeux fermé, pourtant tout le monde souffre
Inquiet de la montée du racisme, des fachos, de leur délire rassie
De la fonte des glaces, de l'ordre mondial, de leur voyoucratie
Coupes lui les ponts, et la misère trouveras un autre accès
On le saurait si les humains pouvaient tous vivre en autarcie
Je ne changerais pas, même si je sais que mes hôtes insistent
Pendant que certain vivent un drame, les autres y assistent
C'est comme ça depuis des années, l'air du temps nous désuni
Avec son aide on se laisse aller on laisse la routine s’installer
On prend pour habitude de perdre ça vie dans une simple allée
A force de sécher mes larmes j'en ai gardé les mains salés
La vie nous a salie, les belles histoires finissent à l'eau
Depuis que les go' aiment les salops, les putes, je les laisse a d'autres
Je me suis mis mes amis à dos, je ne veux pas finir ma vie ado
Aidez moi je vous en supplie je crois crois que mon avis à tord
J'ai écouté trop de sons, trop fort, pour avoir l’ouïe fine des gosses
Mon corps ne fait plus la différence entre une piquette et un whisky d’Écosse
A cause des cuites que j'ai tapées à ressasser ma vie qui déconne
S'ils font les bons amis, je suis une victime des comptes
Et ça m'inquiète, de la voir elle même s’inquiéter
De quoi dégoûter une bonne sœur et lui faire regretter sa piétée
Les gens ne se regardent plus, a quoi bon s'apprêter ?
Je voulais vous le dire, je m'inquiète, j'ai trouvé que ce morceau s'y prêtait
Je voulais être fière de mon rap, j'ai jamais été ci près de l'être
Et s'ils apprécient mes lettres, et même après six cannettes
Ils ne seront pas pressé de l'admettre mais je suis sur le point de leur la mettre
Je les avait prévenu de faire gaffe au moment de couper leurs lamelles
Ils voulaient tous vous escroquer avec moi ce ne sera pas la même
Je m'inquiète du jour où tu voudra le Maxi " La même..."
Et je vais tout faire pour que même tes maxillaires m'aiment
Trouver les bons outils, un peu comme un taxidermiste
Ma vie n'était qu'un mur blanc, jusqu’à ce qu'un tag s'y ternisse
J'ai connu les cuites à quatre, finies par un taxi-tennis
Les coups que je porte ne t'effleure pas, elle périras sous les tiens
Et je m'inquiète que cinq ans plus tard, il y est une nouvelle conne dans ta main
Inquiet du chemin que l'on prend, à chaque chronique du JT
Où l'on juge la valeur d'un homme de par sa productivité
Malgré les relents d'l'homophobie vous rêvez tous de vous mettre la trique
L'avouer même à la télé ça reste un suicide médiatique
Et quand il s'agit d'en parler, alors là, même les médias tiquent
Et ça m'inquiète, moins pour ce père que pour ça petite
Il n'y a pas de Fac qui tienne, aucun moyen pour moi de kiffer l'école
Aucun ami qui téléphone, du rap j'ai dû quitter les codes
Je n'aime pas le vélo, pourquoi devrais-je grimper les cotes ?
Organiser mon temps juste pour voir trinquer mes potes ?
J’appartiens à quelle époque ? L'impression d'être anachronique
Histoire de thunes, de sky, ça correspond à ma chronique
Entre youtube et skype, il vaut mieux se trouver un acronyme
La seule chose que l'on ne peut plus faire c'est bien des courriers anonymes
On a crée la Plake a-t-il fait l'Homme à son image ?
Tournante par principe, pas physique, mais chimique au possible
Et viser l'échiquier, dévisser les chicots d'un alchimie composite
Au fichier des fichiers ou il fait chier d'être figé
Il s'agit d'EDWIG et d'HADOPI de rêves fixés d'ados
Pire, d'enfants sans outils
Au jeu du fascisme étatique ils ont pu gagner sans souci
Ils ont perdu ma confiance
Réveillez vous, ils ont peur de vos consciences
( MC Jo Hell )
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