Les rêves se perdent et les persiennes
Découpent une à une les lueurs du soleil
Les contours flous s'affinent, finissent de percer
Les dernières vapeurs de sommeil
Sans que ne s'éveillent, mêmes, nos membres, les mots
Trébuchent des lèvres jusqu'aux oreilles
Les sеns embrumés et les yеux embués
La rosée sur les cils et les fenêtres ouvertes
Le vent froid sur nos peaux, tièdes accompagne nos pas
Jusqu'au béton dehors qui commence à craquer
Les leçons comme autant de remèdes
Passagers
Assis sur du rien, sur les trottoirs sales
Regardant vers le ciel, qu'on commence à connaître
Avec ses espaces impossibles à combler
Entre les nuages noirs et les rayons violets
Le soleil orange, et la fin de soirée
Loin des inconvénients à laisser couler
Le vent dans les cheveux trop longs et l’alcool
Dans les gorges enrouées
Dans les trachées, coincés, des morceaux de glaçons
Dans les regards passés des restes de passion
Et la sensation de ne pas avancer
Des semelles dans la bière collées
Rien ne se perd, rien des secrets
Qui restent en l'air, qui restent ancrés
Dans tes gestes un peu de trauma
Dans les miens un peu de toi
Les lumières des phares fendant la nuit
Les lumières des bars, les sons dans la nuit
Laissant dans la nuit des ondes d'ennui
Pulsant dans la nuque, le fond d'un demi
Le cœur qui s’allège dans les voix qui se croisent
Dans le vent la neige, qui jamais ne s'écrase
Comme nos pas qui quittent le sol
Et les ambitions irréalisables
Le cerveau démissionnaire
La tête ailleurs
Aux idées révolutionnaires
En amateur
We’re not getting anywhere
She says
We're not going anywhere
Or are we
Découpent une à une les lueurs du soleil
Les contours flous s'affinent, finissent de percer
Les dernières vapeurs de sommeil
Sans que ne s'éveillent, mêmes, nos membres, les mots
Trébuchent des lèvres jusqu'aux oreilles
Les sеns embrumés et les yеux embués
La rosée sur les cils et les fenêtres ouvertes
Le vent froid sur nos peaux, tièdes accompagne nos pas
Jusqu'au béton dehors qui commence à craquer
Les leçons comme autant de remèdes
Passagers
Assis sur du rien, sur les trottoirs sales
Regardant vers le ciel, qu'on commence à connaître
Avec ses espaces impossibles à combler
Entre les nuages noirs et les rayons violets
Le soleil orange, et la fin de soirée
Loin des inconvénients à laisser couler
Le vent dans les cheveux trop longs et l’alcool
Dans les gorges enrouées
Dans les trachées, coincés, des morceaux de glaçons
Dans les regards passés des restes de passion
Et la sensation de ne pas avancer
Des semelles dans la bière collées
Rien ne se perd, rien des secrets
Qui restent en l'air, qui restent ancrés
Dans tes gestes un peu de trauma
Dans les miens un peu de toi
Les lumières des phares fendant la nuit
Les lumières des bars, les sons dans la nuit
Laissant dans la nuit des ondes d'ennui
Pulsant dans la nuque, le fond d'un demi
Le cœur qui s’allège dans les voix qui se croisent
Dans le vent la neige, qui jamais ne s'écrase
Comme nos pas qui quittent le sol
Et les ambitions irréalisables
Le cerveau démissionnaire
La tête ailleurs
Aux idées révolutionnaires
En amateur
We’re not getting anywhere
She says
We're not going anywhere
Or are we
( Grand Nuage )
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